Licence d'Ă©conomie
La licence d'économie est un diplôme national de l'enseignement supérieur français de premier cycle universitaire. L’obtention de cette licence permet la poursuite d’études universitaires vers le grade de master ou l’insertion dans la vie professionnelle.
Licence d'Ă©conomie | |
Certification du ministère de l'Enseignement supérieur garantissant son contrôle et l'authenticité du diplôme. | |
Pays | France |
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Établissements | Université |
Direction | Ministère de l'Enseignement supérieur |
Taux de réussite | 19 % pour l'année scolaire 2019-2020 |
SĂ©lection | |
Niveau ou grade requis | niveau 4 CEC |
Entrée par concours ou diplôme | diplôme |
DiplĂ´me | |
Durée de la formation | 3 ans |
Diplôme délivré | Diplôme national de licence |
Niveau délivré | niveau 6 CEC |
Grade délivré | Licence |
Débouchés | |
DiplĂ´mes accessibles | DiplĂ´me national de master |
Profession | MĂ©tiers de l'Ă©conomie |
Présentation
La licence est d'une durée de six semestres. Des enseignements fondamentaux sont dispensés dans les disciplines générales inhérente à la mention de la licence, ainsi que d’autres disciplines (langues vivantes, sport…) en complément afin d'éviter un cloisonnement.
Cette formation comprend également des travaux dirigés (TD) à choisir parmi ses enseignements fondamentaux (deux à trois TD suivant les universités).
Elle représente un minimum de 1 500 heures de cours sur 3 ans, avec ou sans stage. En plus des enseignements disciplinaires, la licence assure une formation linguistique, transversale (expression écrite et orale, exploitation des ressources documentaires, maniement des outils numériques…) et pré-professionnelle (connaissances des métiers, projet professionnel)[1].
Concrètement, le diplôme s’obtient par acquisition de chaque unité d’enseignement (UE) du programme, ou par application des modalités de compensation. Les notes au sein d’un semestre se compensent en effet, ainsi que les notes au sein d'une même année (règle de la moyenne générale pondérée). Il n’y a pas de notes éliminatoires, et le contrôle des connaissances (le contrôle continu est l’objet d’une application prioritaire, mais les examens terminaux sont tolérés) est organisé en deux sessions (initiale et « de rattrapage »). L’unité d’enseignement est définitivement acquise et capitalisable dès que la moyenne y est obtenue[2].
Les modalités de progression d’un semestre à l’autre ne sont pas précisées dans l’arrêté. Les années sont couramment appelées « L1 », « L2 » et « L3 ». Les crédits européens (système ECTS) sont délivrés à chaque fois que les UE sont acquises. Chaque semestre acquis vaut 30 ECTS ; chaque élément constitutif d'une unité d'enseignement, dont la valeur en crédits est également fixée, est également capitalisable. La licence vaut 180 crédits. Quand le diplôme est remis, il est accompagné par une « annexe descriptive » des enseignements suivis.
Tout au long de cette formation, les étudiants suivent des cours de microéconomie (analyse du consommateur, du producteur…), de macroéconomie (analyse des grands agrégats d’une économie…), de mathématiques et de statistiques ainsi que de cours d’économétrie notamment en L3. Cette formation requiert une forte appétence pour les outils mathématiques, très présents tout au long du cursus.
Conditions d'admission
- Tous les baccalauréats sont admis.
NB : depuis la réforme du baccalauréat, les spécialités « Mathématiques » ou « Mathématiques Complémentaires » sont très fortement recommandées.
- Le diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU).
Orientation en Master
Le code de l'éducation fixe une liste des compatibilités des diplômes nationaux de licence avec les diplômes nationaux de master. Les recteurs d'académies et les universités s'appuient sur cette liste pour donner une admission aux étudiants souhaitant poursuivre leurs études[3].
DiplĂ´me national de licence | Liste des diplĂ´mes nationaux de masters compatibles[4] |
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Economie. | Actuariat. |
Analyse et politique Ă©conomique. | |
Econométrie, statistiques. | |
Economie. | |
Economie appliquée. | |
Economie du développement. | |
Economie du droit. | |
Economie de l'entreprise et des marchés. | |
Economie des organisations. | |
Economie internationale. | |
Economie sociale et solidaire. | |
Economie et management publics. | |
Economie du travail et des ressources humaines. | |
Economie de l'environnement, de l'Ă©nergie et des transports. | |
Economie de la santé. | |
Economie industrielle et des réseaux. | |
Finance. | |
ContrĂ´le de gestion et audit organisationnel. | |
Etudes européennes et internationales. | |
Géographie, aménagement, environnement et développement. | |
Management de l'innovation. | |
Management. | |
Management et administration des entreprises. | |
Management et commerce international. | |
Management sectoriel. | |
Gestion de patrimoine. | |
Sciences sociales. | |
Tourisme. | |
Urbanisme et aménagement. | |
Innovation, entreprise et société. | |
Intelligence Ă©conomique. | |
Monnaie, banque, finance, assurance. | |
Sciences Ă©conomiques et sociales. | |
Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF), 1er degré. | |
Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF), 2e degré. |
Notes et références
- « Licence », sur Studyrama.com (consulté le )
- Feres Belghith et Odile Ferry, « emploi du temps et rythmes d’études », L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France n°10 - Avril 2017, no 10,‎ (ISSN 1962-2546, lire en ligne, consulté le )
- « Sous-section unique : Le grade de master (Articles D612-33 à D612-36-4) - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Arrêté du 6 juillet 2017 fixant la liste des compatibilités des mentions du diplôme national de licence avec les mentions du diplôme national de master - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )