Libiamo ne' lieti calici
Le Brindisi (Trinquons, brindare, en italien) ou Libiamo ne'lieti calici (Buvons dans ces joyeuses coupes, en italien) est un célèbre « hymne à l'amour » et duo vocal lyrique romantique tragique pour ténor et soprano, sur un air de valse, avec chœur et orchestre symphonique, du début de l'opéra La traviata du compositeur italien Giuseppe Verdi (sur un livret de Francesco Maria Piave) créé en 1853 à La Fenice de Venise, d'après les roman et pièce de théâtre La Dame aux camélias de 1848 d'Alexandre Dumas (fils)[1] - [2].
Le Brindisi Libiamo ne' lieti calici Buvons dans ces joyeuses coupes | |
Le brindisi par la soprano Catherine Malfitano à l'Opéra national du Rhin en 1980. | |
Genre | Valse, air d'opéra de La traviata |
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Musique | Giuseppe Verdi |
Livret | Francesco Maria Piave |
Langue originale | Italien |
Sources littéraires | Roman La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas (fils) |
Effectif | Duo vocal ténor-soprano, chœur, et orchestre symphonique |
Durée approximative | 3 min 8 s |
Dates de composition | 1852-1853 |
Commanditaire | La Fenice de Venise ( Italie) |
Création | La Fenice de Venise |
Fichier audio | |
Libiamo ne'lieti calici | |
Histoire
Giuseppe Verdi trouve l'inspiration du sujet de cette œuvre majeure de son répertoire lors d'un séjour à Paris de 1852, en pleine période romantique, où il assiste avec sa future épouse, la soprano Giuseppina Strepponi, à une représentation de la pièce de théâtre La Dame aux camélias, d'Alexandre Dumas (fils) (adaptée de son roman La Dame aux camélias, de 1848).
Cet hymne à l'amour du premier acte (Acte I, scène 2) est interprété lors de la soirée festive donnée par la très belle courtisane Violetta Valéry (convalescente de santé fragile) dans les salons de son hôtel particulier parisien du XIXe siècle , avec ses amis et prétendants du Tout-Paris (ou son ami le vicomte Gastone lui présente Alfredo Germont, un de ses richissimes amis de province).
Amoureux de Violetta, Alfredo Germont lui déclare alors publiquement ses sentiments en entonnant un « toast à l'amour et à la joie de vivre » (Brindisi, Trinquons, Libiamo ne' lieti calici, Buvons dans ces joyeuses coupes) rejoint par Violetta, puis par le chœur des invités, dans une mise en scène d'amour réciproque naissant entre les deux personnages. Violetta offre un Camellia à Alfredo[3], et lui demande de lui ramener quand il sera fané, ce qu'il fait dès le lendemain.
Acte 2 et 3 : trois mois plus tard, Alfredo et Violetta vivent leur grand amour et la belle vie dans leur villa de campagne près de Paris, jusqu’à la visite du père d'Alfredo (Giorgio Germont) à Violetta, qui lui demande de mettre fin à sa relation amoureuse avec son fils, à laquelle il ne donnera jamais son consentement à cause de la différence de leurs conditions sociales. Violetta fait alors remettre sa lettre de rupture et d'adieu à Alfredo, et retourne à sa vie avec ses amis et prétendants à Paris. Mais Alfredo décide de poursuivre cette relation amoureuse romantique, contre l'avis de son père, et retrouve Violetta, qui, amoureuse de lui, meurt dans ses bras à la suite de la tragique rechute de sa maladie...
Livret
Livret original italien |
Traduction en français |
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Alfredo : Coro : Violetta : Coro : Violetta : Tutti : |
Alfredo : Le chœur : Violetta : Le chœur : Violetta (à Alfredo) : Tous : |
Notes et références
- [vidéo] La Traviata - Brindisi (The Royal Opera) sur YouTube
- [vidéo] La Traviata - Brindisi (Festival de Glyndebourne) sur YouTube
- L'Avant-scène opéra, La Traviata, avril 1983
- Il existe une version du brindisi, chanté en français par le ténor Georges Thill et le soprano Vina Bovy, enregistrée en 1936. La traduction est différente.
Voir aussi
Liens externes
- [vidéo] La Traviata - Brindisi sur YouTube Royal Opera House de Londres