Lev Tchistovsky
Lev Smaragdovitch Tchistovsky (en russe : Лев Смарагдович Чистовский) est un peintre russe.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Biographie
Tchistovsky est né le à Pskov. Son père Smaragd Mikhaïlovitch Tchistovsky (1866-1936) était un pédagogue, phénologue et employé de musée.
Entre 1920 et 1924, Tchistovsky étudie à Vkhoutemas où il bénéficie de l’enseignement de V. E. Savinsky et d'A. R. Eberling.
En 1924, il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Léningrad mais quitte la Russie soviétique avant de terminer ses études.
En 1925-1926 il suit les cours à l'Académie des Beaux Arts de Rome et de Florence.
En 1926 il s’installe à Paris avec sa future épouse Irène Klestova. Dans les années 1930, ils quittent Paris pour s’installer dans une petite ville du midi de la France, Cénevières[1].
Les œuvres
Tchistovsky était membre de la Société nationale des beaux-arts.
En 1930, il est devenu sociétaire du Salon des indépendants, ce qui lui a permis d’exposer ses toiles au Grand Palais à Paris.
En 1931, il participe à l’exposition des peintres russes membres de « L’union des Russes diplômés des écoles supérieures étrangères ». En 1933, il expose avec les peintres de Montmartre et de Montparnasse à la galerie « 34 » sur les Champs-Élysée[2].
Il expose ses tableaux aux salons des Indépendants (1937-1969)[3] - [4] - [5], aux Salons du Printemps (1947-1948), au Salon « L’art libre ». Ces œuvres étaient exposées dans des galeries de France, de Grande-Bretagne et des États-Unis.
Les nus, les portraits, les nature mortes, les fleurs, les paysages, la mythologie et les icônes constituent l’essentiel de sa production abondante.
L’historien d’art G.K. Loukomsky le considère comme un authentique représentant de l’art classique[6].
Tchistovsky meurt le dans la ville de Cénevières. Il y est enterré[7] - [8].
En mémoire de Tchistovsky
En 1971 a eu lieu l’explosion des œuvres de Tchistovsky au Salon des Indépendants pour célébrer la carrière du peintre.
Trois de ses toiles (y compris Une jeune fille dormante) se trouvent actuellement au musée Russe de Saint-Pétersbourg. La Baigneuse, avant d’être vendue à un collectionneur privé, faisait partie de la collection de la Galerie Tretiakov de Moscou. Plusieurs tableaux de ce peintre se trouvent au musée de Villefranche-de-Rouergue[9], ainsi que dans des collections privées[10].
En 2010, certains toiles de Tchistovsky ont été présentées dans le cadre du Salon « 60 chefs-d’œuvre de l’École russe. Le nu en peinture, 1900-1940 » qui a eu lieu à Cannes[11].
Bibliographie
- (en) Martin Wolpert, Jeffrey Winter, Figurative Paintings: Paris and the Modern Spirit, Schiffer Pub., 2006. — 304 pages. — pp. 61—62.
- Les artistes russes hors frontière. Livre-Catalogue, Le Musée du Montparnasse. — Paris, 2010. pp. 210—211.
- La Russie inconnue, pp. 11, 52, 242, 244, 411—448.
- (pt) Pintura de mulher: Beleza e erotismo em telas famosas. — Edições LeBooks, 2018. — pp. 32.
- (en) Vern G. Swanson, Soviet Impressionist Painting, Antique Collectors' Club, 2008. — 463 pages. — p. 343.
- (ru) Mnoukhine L. A., Gladkova T. L., L'Émigration russe: chronique de la vie scientifique, culturelle et sociale, Moscou, EKSMO, 1995. — 658 pages. — p. 480.
Références
- « Memento Mori. Livre et exposition des photographies de Natacha Nikouline », Ulule
- « ЧИСТОВСКИЙ Лев Смарагдович », Искусство и архитектура русского зарубежья,
- André Chastel, « Signes de crise, large entrée des "jeunes" », Le Monde,
- André Chastel, « La 63e exposition des Indépendants consomme la faillite de leur société », Le Monde,
- André Chastel, « LES INDÉPENDANTS Parade abondante et confuse », Le Monde,
- « Художник Лев Чистовский: обнаженная натура », Lady.ru
- « Лев Чистовский (Lev Tchistovsky) », Восточный Бонапартистский Комитет
- « Lev Tchistovsky (1902-1969) », Galerie Ary Jan
- « La Dame aux camélias », Le patrimoine d'Occitanie
- « Lev Tchistovsky, masturbazione e tumide orchidee. Le opere », Stile Arte,
- « Русские одалиски », Русский очевидец,
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- L. S. Tchistovsky sur Artnet