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Leucorrhée

Une leucorrhĂ©e, ou perte blanche, est une perte vaginale plus ou moins abondante, blanche ou teintĂ©e, odorante ou non, fluide ou Ă©paisse. Elle peut ĂȘtre physiologique ou signaler la prĂ©sence d'une infection gĂ©nitale[1].

Leucorrhée
Classification et ressources externes
CIM-9 623.5
MeSH D007973

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Leucorrhée physiologique

Les sécrétions ne provoquent pas d'irritation, sont inodores et dépendent des hormones. Elles apparaissent ainsi à la puberté et disparaissent à la ménopause[2] - [3].

Elles proviennent essentiellement de la glaire cervicale, de la desquamation vaginale, du transsudat vaginal des plexus veineux, et des sécrétions des glandes vulvaires (glandes de Skene et de Bartholin). Les femmes adultes non ménopausées en produisent entre 1 mL et 4 mL par jour, avec des variations en fonction de l'ùge, du cycle menstruel, de la prise éventuelle d'hormones et des stimulations sexuelles[4].

Chez la femme ménopausée, la carence hormonale entraßne une atrophie et une modification de la flore donnant l'aspect de vaginite sénile[2].

Leucorrhée pathologique

Les sĂ©crĂ©tions peuvent ĂȘtre blanches, casĂ©euses, purulentes, vertes ou encore grisĂątres, et s'associer Ă  un prurit, des brĂ»lures ou une odeur de moisi[2].

Le plus souvent, l'origine est infectieuse : vulvite, vaginite, cervicite, endométrite ou salpingite. Les agents responsables sont soit des bactéries (Gardnerella Vaginalis, gonocoque, chlamydia, mycoplasme), soit des champignons (Candida Albicans), soit des parasites (Trichomonas vaginalis). Dans les infections génitales basses, sont plus souvent retrouvés des levures, le Trichomonas et des germes banals. Le traitement de l'infection dépendra de l'agent en cause[1] - [2].

Une hygiÚne intime excessive avec des savons détergents peut favoriser la survenue de ces infections en détruisant l'écosystÚme vaginal présent[2].

Dans de rares cas, elle peut ĂȘtre rĂ©vĂ©latrice d'un cancer du col utĂ©rin, et exceptionnellement ĂȘtre causĂ©e par la prĂ©sence d'un corps Ă©tranger intravaginal[2].

Références

  1. Éditions Larousse, « leucorrhĂ©e ou perte blanche ou perte vaginale - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consultĂ© le )
  2. « Infections génitales de la femme. Leucorrhées », sur www.cngof.net (consulté le )
  3. « Les pertes blanches », sur www.cngof.fr (consulté le )
  4. J. -M. Bohbot, « Les sécrétions vaginales », Pelvi-périnéologie, Volume 3, Issue 1, pp 19-24, mars 2008, Résumé en ligne
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