Accueil🇫🇷Chercher

Les Noces de Jeannette

Les Noces de Jeannette est un opéra comique en un acte de Victor Massé sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré. Il est créé à Paris dans la Salle Favart de l'Opéra-Comique le sous la direction de Théophile Tilmant. L'œuvre porte comme dédicace : « à la mémoire de ma mère ». L'œuvre sera jouée plus de 1400 fois sur la scène de la Salle Favart jusqu'en 1953.

Les Noces de Jeannette
Description de cette image, également commentée ci-après
Victor Massé, auteur de la musique, en 1875
Genre opéra comique
Nbre d'actes 1
Musique Victor Massé
Livret Jules Barbier et Michel Carré
Langue
originale
Français
Création
Opéra-Comique, Paris

Personnages

L'intrigue

Dans un village de la campagne française, Jean, un jeune paysan sans famille, resté célibataire, s’est amouraché d’une fille sage et charmante, Jeannette, qui l’aime aussi et a accepté de l’épouser. Mais une fois devant le maire et le notaire, le promis est pris d’une soudaine crainte du mariage et il fuit la cérémonie avant d'avoir dit oui.

Jeannette paraĂ®t : elle veut savoir pourquoi il a changĂ© d’avis. Jean avoue que la peur du mariage en est la cause et comme elle paraĂ®t prendre les choses du bon cĂ´tĂ©, il part rejoindre ses amis au cabaret. Lorsqu'elle le voit embrasser d'autres filles du village, Jeannette jure de se venger de cet homme qu'elle aime pourtant toujours.

Jean passablement Ă©mĂ©chĂ©, revient chercher son bouquet de mariĂ©, pour l’offrir Ă  ces dames. Mais Jeannette reparaĂ®t : elle dĂ©clare vouloir une revanche et lui dit que son père arrive, armĂ© de ses pistolets. Jean, terrorisĂ©, signe le contrat de mariage qu’elle lui tend, mais elle dĂ©clare qu’elle ne le signera pas, voulant simplement montrer au village que c’est elle et non lui, qui a refusĂ©. Elle le fait sortir, signe Ă  son tour, confie le papier Ă  son petit cousin et informe Jean… qu’ils sont mariĂ©s ; car elle l’aime toujours !

Jean, fou furieux, promet Ă  Jeannette que sa vie avec lui sera un enfer. Il brise tous les meubles et monte Ă  l’étage cuver son vin. Jeannette ramasse l’habit de noce tout dĂ©chirĂ© du garçon, le recoud, et fait remplacer le mobilier cassĂ© par les meubles de sa dot. Elle met un couvert sur la table et disparaĂ®t dans la cuisine prĂ©parer un repas. Lorsque Jean reparaĂ®t, il est stupĂ©fait de voir les nouveaux meubles et d’entendre Jeannette chanter dans la pièce voisine. Attendri, sĂ©duit, il dĂ©clare ne pas vouloir manger seul le repas qu’elle lui a prĂ©parĂ©. Et les deux Ă©poux tombent dans les bras l’un de l’autre.

Airs principaux

  • Ouverture
  • « Enfin me voilĂ  seul » (Jean)
  • « Parmi tant d'amoureux » (Jeannette)
  • « Margot, lève ton sabot » (Jean)
  • « Halte lĂ , s'il vous plaĂ®t » (Jean, Jeannette)
  • « Ah vous ne savez pas ma chère » (Jean)
  • « Cours mon aiguille dans la laine » (Jeannette)
  • « Les voilĂ , ces meubles joyeux » (Jeannette)
  • « Chant du rossignol » (Jeannette)
  • « Allons, je veux qu'on s'assoie » (Jean, Jeannette)
  • « Oui, mes amis, c'est ma femme » (Jean, Jeannette, chĹ“ur)

Distribution et interprètes de la création

Enregistrements

  • Ninon Vallin (Jeannette), LĂ©on Ponzio (Jean), M. Laurent (Thomas), Mme. De Busson (Pierre), orchestre et chĹ“ur de l'OpĂ©ra-Comique, Paris, dirigĂ© par Laurent Halet. EnregistrĂ© par PathĂ© en1922.

Notes et références

Références

    Voir aussi

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.