Leopoldo Paciscopi
Leopoldo Paciscopi (né à Cavriglia le et mort à Fiesole le [1]) est un écrivain, journaliste et historien italien du cinéma muet[2].
Biographie
Leopoldo Paciscopi est le fils de Dario, un acteur du cinéma muet qui l'introduit dès l'enfance dans le milieu artistique et littéraire du caffè delle Giubbe Rosse de la Piazza Vittorio (actuelle Piazza della Repubblica) à Florence.
C'est dans ce milieu qu'il fréquente, de 1941 à 1944, Ardengo Soffici, Ottone Rosai, Eugenio Montale, Romano Bilenchi et Alfonso Gatto.
En 1944, en Toscane, il rejoint la RĂ©sistance italienne[3].
De 1946 à 1952, il est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Toscana Nuova de Florence, puis de 1952 à 1956 rédacteur et critique de cinéma au quotidien Nuovo Corriere et de 1956 à 1977 envoyé spécial du quotidien La Nazione et du Il Resto del Carlino de Bologne. À partir de 1995, il collabore à la revue de la Fondazione Giovanni Spadolini, Nuova Antologia di Firenze et fait partie du comité scientifique de la Fondazione Primo Conti à Fiesole[2]. À partir de 2009, il intègre le comité scientifique de la Fondation Ardengo Soffici à Poggio a Caiano[2].
Il est aussi actif comme peintre[1] et figure parmi les fondateurs Ă Florence en 1946 du groupe avant-gardiste Arte d'Oggi[2].
Publications (sélection)
- (it) Gli anni discontinui: seduto al caffè con Rosai e Conti, 1992.
- (it) Ottone Rosai: cinquanta opere, Luigi Cavallo, Leopoldo Paciscopi , 1992.
- (it) Ardengo Soffici: un'arte toscana per l'Europa, Luigi Cavallo, Leopoldo Paciscopi, Oretta Nicolini, 2001.
- (it) Giubbe Rosse: e altri fogli di taccuino 1945-2002, 2002.
- (it) Sogni e profezie dello schermo silenzioso, Edizioni Giubbe Rosse, 2005.
Notes et références
- (it) « Fiesole, addio a Leopoldo Paciscopi », sur Repubblica.it, Repubblica, (consulté le ).
- (it) « Lutto nella cultura in Toscana, è morto Leopoldo Paciscopi - gonews.it », sur gonews.it, gonews.it, (consulté le ).
- (it) « Leopoldo Paciscopi », sur istoresistenzatoscana.it (consulté le ).