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Le soleil se lèvera encore

Le soleil se lèvera encore (Il sole sorge ancora) est un film italien réalisé par Aldo Vergano, sorti en 1946.

Le soleil se lèvera encore
Description de l'image Il sole sorge ancora.jpg.
Titre original Il sole sorge ancora
RĂ©alisation Aldo Vergano
Scénario A. Vergano
G. Gorgerino
G. Aristarco
Carlo Lizzani
Giuseppe De Santis
Acteurs principaux

Vittorio Duse
Lea Padovani
Massimo Serato

Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Durée 95 minutes
Sortie 1946

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

La vie dans un château de la plaine lombarde et son exploitation agricole, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. L'arrivée d'un déserteur qui s'y cache et se lie avec la fille d'un résistant, puis avec la propriétaire du domaine. À son tour, il rejoint le maquis antifasciste. On assiste à la fusillade de deux résistants : un prêtre et un communiste. Les ouvriers se rebellent et chassent les occupants allemands... Un des films essentiels sur la Résistance italienne.

Fiche technique

Distribution

RĂ©compenses

Autour du film

  • Au cours de l'Ă©tĂ© 1943, le rĂ©alisateur Aldo Vergano rejoint la RĂ©sistance et adhère, deux ans plus tard, au Parti communiste. On lui confie alors la mise en scène du premier film rĂ©sistant financĂ© par l'Association nationale des partisans italiens. Le film s'appellera Il sole sorge ancora (Le soleil se lèvera encore). PrĂ©sentĂ© Ă  la Mostra de Venise en 1946, le film suscitera de vives polĂ©miques. Mais, au fil du temps, il finira par ĂŞtre considĂ©rĂ© comme l'une des Ĺ“uvres essentielles du nĂ©o-rĂ©alisme.
  • Toutefois, Ă  l'inverse de Rome, ville ouverte et de PaĂŻsa, tous deux rĂ©alisĂ©s par Roberto Rossellini, il s'attache plutĂ´t Ă  expliquer les raisons pour lesquelles des Italiens ont combattu dans la RĂ©sistance tandis que d'autres ont servi le fascisme[1]. « De plus, Vergano explique, analyse, plaide le pour et le contre au lieu de privilĂ©gier l'Ă©motion. Son film est volontiers sociologique et politique [...] »[2].
  • Carlo Lizzani, coscĂ©nariste du film et interprète du rĂ´le du prĂŞtre, dĂ©crit le film ainsi : « Le point de vue adoptĂ© par le rĂ©alisateur et ses collaborateurs permettait d'observer la structure sociale de l'Italie occupĂ©e. [...] Dans (tous) les milieux sociaux grandissait l'angoisse de la guerre et de l'Occupation, comme les germes de la RĂ©sistance. Les rĂ©actions des diverses catĂ©gories sociales constituèrent le centre du rĂ©cit. »[3]
  • « Cette Ĺ“uvre audacieuse vaudra malheureusement Ă  Vergano d'ĂŞtre regardĂ© avec mĂ©fiance par la production cinĂ©matographique qui ne lui permettra plus de concrĂ©tiser les projets auxquels il rĂŞvait. »[4]

Références

  1. voir Jean A. Gili in : Aldo Vergano, Anthologie du cinéma de l'Avant-scène, tome VI, 1971.
  2. René Prédal, in : Le néoréalisme italien, Corlet-Télérama, 1994.
  3. cité par Georges Sadoul in : Dictionnaire des films, Microcosme/Seuil, 1965 première édition.
  4. R. Prédal : op. cité, p. 91.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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