Le miel est plus doux que le sang (1927)
Le miel est plus doux que le sang est une huile sur toile peinte par Salvador Dalà en 1927. Seule la toile préparatoire – Étude pour « Le miel est plus doux que le sang » – nous est parvenue et est exposée à Figueres. La toile définitive est perdue ou non répertoriée[1].
Artiste | |
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Date |
1927 |
Technique |
Huile sur toile |
Dimensions (H Ă— L) |
Inconnu Ă— Inconnu cm |
Mouvement | |
Localisation |
Contexte
La toile dĂ©finitive est perdue et seule la toile prĂ©paratoire est rĂ©pertoriĂ©e[1]. Elle est conservĂ©e Ă la Fondation Gala-Salvador DalĂ[1].
Il s’agit d'une des premières toiles surréalistes de Salvador Dali, alors que celui-ci venait d'intégrer le cercle des surréalistes parisiens. On trouve dans la toile des influences d'autres figures importantes de ce mouvements, telles Yves Tanguy[1]. Dans le coin inférieur droit, on note un âne mort en putréfaction infesté de mouches. Il s'agit d'une image commune de l’œuvre dalinienne qui apparut ici et que l'on retrouve notamment dans le film surréaliste Un chien andalou que Dali coécrivit avec le cinéaste Luis Buñuel.
Analyse
Il est difficile de ne pas mettre en relation le titre avec les Ă©crits de Dali et de son ami et infortunĂ© amant, Federico GarcĂa Lorca. Dans La vie secrète de Salvador Dali, l'auteur qualifie la masturbation de plus douce que le miel[1] alors que Lorca qualifiait le sexe de forĂŞt de sang[1]. Par son titre, la toile serait inspirĂ© de sa relation avec Federico Garcia Lorca[2]
Enfin, la peur des femmes[2] était une constante chez le Dali de ces années qui virent la création d'autres toiles sur le thème de la sexualité et de la masturbation : Le Grand Masturbateur et Jeu lugubre[1] - [2].
Description
L’ensemble de la toile est dans des tons bleus. La toile est partagĂ©e en deux par une diagonale. La partie haute est bleu ciel. La partie basse est bleu-gris sombre. Sur la partie basse divers Ă©lĂ©ments lugubres sont disposĂ©s : un âne mort et des mouches, des aiguilles plantĂ©es dans le sable, un cadavre de femme dĂ©capitĂ© et tĂŞte aux yeux fermĂ©s que certains rapprochent de celle de GarcĂa Lorca[1].
Références
- (es) « La Fundación Gala-Salvador Dalà adquiere el cuadro más caro del pintor surrealista », El Pais,‎ (lire en ligne)
- (es) « Un estudio de Dalà alcanza el récord del artista en una subasta de Christie´s », El Mundo,‎ (lire en ligne)