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Le Triomphe de Tirant

Le Triomphe de Tirant (El triomf de Tirant) est un opéra en deux actes du compositeur valencien Amand Blanquer, sur un livret des frères Josep Lluís et Rodolf Sirera, d'après le roman chevaleresque catalan Tirant le Blanc, du Valencien Joanot Martorell. La première a eu lieu à Valence, le , au Teatre Principal, avec le Chœur et l'Orchestre de Valence ; l'opéra sera à l'affiche pendant deux jours, jusqu'au .

Fiche technique

  • Mise en scène: Jaume Martorell
  • Direction d'orchestre: Manuel Gaiduf
  • MaĂ®trise du ChĹ“ur : Francisco Perales
  • Costumes : Pedro Moreno
  • Lumières : Bruno Boyer
  • Maquillage et coiffure : Julio CĂ©sar Rueda et EfraĂ­n Coa
  • MaĂ®tre rĂ©pĂ©titeur : Francisco Hervás

Interprètes :

  • MarĂ­a JosĂ© Martos (CarmĂ©sine)
  • Itxaro Mentxaka (Agnès)
  • Isabel Monar (Plaisirdemavie)
  • Vicente Ombuena (Tirant le Blanc)
  • Vicente Sardinero (Guillaume de Warwick)
  • Francisco Valls (Roi d'Angleterre/ Empereur)
  • Joan Cabero (DiaphĂ©bus)
  • Ignacio Giner (Garde 1/ Sentinelle)
  • Tomás Puig (Garde 2/Quartier-maĂ®tre)
  • Luis Sintes (Capitaine)
  • LluĂ­s FornĂ©s (Roi d'Armes/Garde-chiourme)
  • Estrella EstĂ©vez (Ange funèbre),

Argument

Acte I

  • Premier tableau : La mort. Murailles devant Andrinople. Deux sentinelles croient voir une ombre fantomatique sur les remparts. Tirant le Blanc entre en scène, dĂ©concertĂ© et vacillant. Le spectre se prĂ©sente Ă  lui : il s'agit de son ancien tuteur, Guillaume de Warwick, qui lui rappelle que dans sa jeunesse le hĂ©ros prĂ©fĂ©ra emprunter la voie pĂ©rilleuse du chevalier plutĂ´t que de couler une vie longue et tranquille, comme le commun des mortels. Ce choix a un prix, qui est la vie, que Guillaume vient lui rĂ©clamer, car bien que Tirant n'en soit pas conscient, il est dĂ©jĂ  mort. Pour le lui montrer, Guillaume le mène devant son cadavre. Apparaissent alors trois personnages qui symbolisent les trois Ă©tapes de l'accession du hĂ©ros Ă  la Gloire : Agnès, qui reprĂ©sente la chevalerie, l'Empereur, image de la dĂ©fense de la Foi, et CarmĂ©sine, celle de l'Amour, autant de thèmes qui seront glosĂ©s dans les tableaux suivants de l'opĂ©ra. Tirant a du mal Ă  accepter sa mort, mais un ange funèbre apparaĂ®t et lui rappelle que, pour accĂ©der Ă  la RenommĂ©e, il lui faut inĂ©vitablement se soumettre Ă  la Mort.
  • Second tableau : Fleur de Chevalerie. On cĂ©lèbre une fĂŞte dans un palais de la cour d'Angleterre. Des dames et des chevaliers dansent et se rĂ©jouissent de la paix retrouvĂ©e. Le Roi d'Armes interrompt la fĂŞte pour annoncer que le chevalier Tirant le Blanc, vainqueur de tournois, a Ă©tĂ© offensĂ© par le seigneur de BourgsdĂ©serts, et qu'ils vont se mesurer en combat singulier. Ayant aperçu dans les mains de Tirant une broche d'Agnès, sa maĂ®tresse, BourgsdĂ©serts a offensĂ© le chevalier, lui reprochant de s'ĂŞtre montrĂ© discourtois, et il l'a provoquĂ© en duel. DiaphĂ©bus, la Gouvernante, les chevaliers et les dames suivent le combat d'une fenĂŞtre et ils le commentent pour Agnès, qui se refuse Ă  regarder. Ă€ la fin, les deux chevaliers tombent Ă  terre, morts selon toute apparence. Agnès se penche sur les corps et dĂ©couvre que Tirant vit encore. Elle se console de la perte de son amant en pensant au courage de son prĂ©tendant. Le roi d'Angleterre se prĂ©sente alors et rend hommage Ă  la valeur de Tirant. Agnès et Guillaume lui rappellent que son premier vĹ“u a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©.

Acte II

  • Premier tableau : DĂ©fenseur de la ChrĂ©tientĂ©. Tirant, DiaphĂ©bus et leurs hommes regagnent Constantinople par mer, après diverses campagnes contre les musulmans. L'Empereur et le Patriarche les reçoivent sur le quai. Tirant, acclamĂ© pour sa bravoure, fait le rĂ©cit des principales batailles. La protection du Dieu chrĂ©tien a permis la victoire sur les infidèles qui, s'Ă©tant rendus Ă  Tirant, Ă©pousent sa religion. On cĂ©lèbre dans la basilique de Sainte-Sophie une action de grâce. L'Empereur et Guillaume de Warwich se prĂ©sentent maintenant pour marquer la rĂ©alisation du deuxième vĹ“ux. CarmĂ©sine et Tirant se rencontrent dans l'Ă©glise.
  • Second tableau : Miroir d'amoureux. Le triomphe de Tirant. La chambre de CarmĂ©sine. Les demoiselles chantent un lai d'amour, que Plaisirdemavie conclut de façon burlesque. CarmĂ©sine se prĂ©sente. Les dames chantent les dĂ©lices de l'amour charnel. Carmesine les rĂ©primande, tandis que Plaisirdemavie, qui l'aide Ă  se dĂ©vĂŞtir, lui dĂ©crit la beautĂ© de Tirant. Celui-ci, avec la complicitĂ© de la jeune suivante, s'est cachĂ© dans un grand coffre, d'oĂą il contemple son aimĂ©e prenant son bain. Lorsque la Princesse se couche, Tirant approche de son lit et se met Ă  la caresser; CarmĂ©sine croit que c'est sa gouvernante qui se livre Ă  ces privautĂ©s. Tirant se dĂ©couvre enfin, au moment oĂą l'Empereur, alertĂ© par le bruit, accourt chez sa fille. Le chevalier s'Ă©clipse par la fenĂŞtre, et lorsqu'il revient, les deux jeunes jouvenceaux se dĂ©clarent leur amour. On cĂ©lèbre leur mariage en l'Ă©glise de Sainte-Sophie. Ă€ ce moment, Guillaume de Warwich rĂ©apparaĂ®t pour rappeler Ă  Tirant que ses trois vĹ“ux ont Ă©tĂ© exaucĂ©s et qu'il jouit du Nom, du Pouvoir et de la Joie du Chevalier, ce pourquoi l'Ange Funèbre doit l'emmener avec lui, au grand dĂ©sespoir de CarmĂ©sine. Tirant accepte son destin, et tous les prĂ©sents fĂŞtent l'entrĂ©e triomphale du hĂ©ros dans le royaume de la RenommĂ©e.

Notes et références

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