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Le Toboggan de la mort

Le Toboggan de la mort ou Les Montagnes russes au Québec (Rollercoaster) est un film américain réalisé par James Goldstone et sorti en 1977.

Le Toboggan de la mort

Titre québécois Les Montagnes russes
Titre original Rollercoaster
RĂ©alisation James Goldstone
Scénario Richard Levinson
William Link
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Catastrophe
Durée 119 minutes
Sortie 1977

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Harry Calder est un contrĂ´leur chargĂ© de vĂ©rifier le bon fonctionnement des manèges dans des parcs d'attractions. Lorsqu'un accident mortel survient sur des montagnes russes qu'il avait rĂ©cemment inspectĂ©es, il est interrogĂ© par la police. PersuadĂ© que ce n'est pas un accident, Calder se rend Ă  Chicago lorsqu'il apprend que les patrons des cinq plus grandes compagnies de parcs de loisirs ont dĂ©cidĂ© de se rĂ©unir d'urgence Ă  l'hĂ´tel Hyatt Regency. Ensemble, ils Ă©coutent une cassette sur laquelle un homme exige 1 million de dollars, sans quoi d'autres parcs d'attractions seront visĂ©s.

Fiche technique

Distribution

Commentaires

Le film a été tourné en partie au Kings Dominion, un parc d'attractions situé près de Richmond (Virginie), et au Ocean View Park, un autre parc de Virginie. Un marathon de montagnes russes fut organisé en 1977 sur le Rebel Yell de Kings Dominion (qui apparaît dans le film) afin de promouvoir la sortie du film. Trois des participants à ce marathon décidèrent de former une association, les American Coaster Enthusiasts, rassemblant les passionnés de montagnes russes[1].

Les montagnes russes oĂą se dĂ©roulent le moment fort du film sont les Revolution du parc d'attractions Six Flags Magic Mountain situĂ© Ă  Valencia (Californie), ouvertes en 1976. Elles Ă©taient les premières montagnes russes Ă  comporter une boucle verticale Ă  360 degrĂ©s.

Il s'agit du troisième film à utiliser le procédé d'enregistrement Sensurround, après Tremblement de terre (1974) et La Bataille de Midway (1976). Il ne sera ensuite plus utilisé que pour le pilote de la série télévisée Galactica, diffusé en salles sous le nom de Galactica, la Bataille de l'espace.

Craig Wasson trouve ici son premier rĂ´le, celui d'un hippie au parc d'attractions, sept ans avant d'avoir le rĂ´le principal dans Body Double de Brian De Palma en 1984. C'est Ă©galement le premier rĂ´le de Steve Guttenberg qui interprète le jeune homme qui s'excuse d'apporter en retard les plans du Revolution. Enfin, Tracy Calder, la fille de Harry, est interprĂ©tĂ©e par la toute jeune Helen Hunt alors âgĂ©e de 14 ans et qui obtiendra plus tard l'Oscar de la meilleure actrice.

Le groupe des Sparks fait une apparition, trois ans après le projet inachevé du film Confusion de Jacques Tati dans lequel ils devaient tenir un rôle[2]. Dans Le Toboggan de la mort, ils jouent sur scène dans le parc Six Flags Magic Mountain où est célébrée l'ouverture des nouvelles montagnes russes, Revolution, le jour de l'Indépendance. Ils interprètent en playback les chansons Big Boy et Fill'er Up de leur album Big Beat. Les applaudissements et l'ambiance sonore générale furent intégrés au mix final. On peut voir Ron Mael fracasser un tabouret sur le sol[3].

Un des premiers films interactifs fut Rollercoaster Ă©crit en BASIC pour l'Apple II par David Lubar pour le compte de David H. Ahl, l'Ă©diteur du magazine Creative Computing. Il s'agit d'un jeu d'aventure en mode texte capable de communiquer avec un lecteur Laserdisc afin de lancer des sĂ©quences de quelques secondes du film Le Toboggan de la mort illustrant l'action effectuĂ©e par le joueur. Le but du jeu est d'empĂŞcher vos amis d'embarquer sur des montagnes russes avant qu'elles ne soient dĂ©truites[4]. Le programme fut Ă©crit en 1981 et publiĂ© dans le numĂ©ro 1 de de Creative Computing[5], accompagnĂ© d'un article de David Lubar dĂ©taillant sa conception, d'un article de David H. Ahl affirmant que Rollercoaster est le premier hybride « film / jeu vidĂ©o », et d'autres articles prĂ©cisant le matĂ©riel requis afin de pouvoir y jouer.

Références

  1. « How did ACE come to be? », sur aceonline.org (consulté le )
  2. « Sparks et le film Confusion de Jacques Tati », sur graphikdesigns.free.fr (consulté le )
  3. « Sparks et Le Toboggan de la mort », sur graphikdesigns.free.fr (consulté le )
  4. Creative Computing sur The Secret Guide to Computers
  5. « Creative Computing Vol. 8 No. 1 - January 1982 », sur atarimagazines.com (consulté le )

Liens externes

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