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Le Temps qui court

Le Temps qui court est une chanson française adaptée de la chanson Could It Be Magic de Barry Manilow et Adrienne Anderson de 1973, adaptation d'un prélude de Frédéric Chopin – prélude en do mineur op. 28 no 20 – popularisée par une reprise de Donna Summer.

Le Temps qui court

Singles de Alain Chamfort

Genèse

En 1973, Barry Manilow connaît un succès avec sa chanson Could It Be Magic, écrite en pensant à la chanteuse Melissa Manchester, pour lequel il éprouve de l'admiration[1]. En France, Mariette Gaucher, programmatrice chez RTL, reçoit le titre de Manilow et suggère à son mari Jean-Michel Rivat d'en faire une adaptation[1]. Rivat écrit un texte sur un thème différent de la version originale : il est question du temps qui passe et des différentes étapes de la vie d'un homme[1]. Rivat propose alors la chanson à Alain Chamfort, qui souhaite évoluer vers des chansons plus sérieuses avec des textes plus profonds[1]. Appréciant la chanson, Chamfort veut l'enregistrer, ce qui déplaît à Claude François, patron de son label Flèche, qui trouve qu'elle est trop lente et qu'elle n'a pas les qualités pour être diffusée en radio[1] - [2]. Contre l'avis de François, Chamfort enregistre le titre[1].

Sortie et accueil

Le Temps qui court sort en 45 tours avec Le Jeune Boxeur[3] en [1]. Il marque aussi la fin de la collaboration entre Chamfort et les disques Flèche[1]. La chanson permet Ă  Alain Chamfort d'apparaĂ®tre sous un nouveau jour et d'avoir une crĂ©dibilitĂ© artistique[1], mais son succès radiophonique et commercial se rĂ©vèle ĂŞtre limitĂ© avec 80 000 exemplaires vendus[1] et ne marche pas très bien au hit-parade d'Europe 1, oĂą il entre en [2] et n'a qu'un accueil modĂ©rĂ© au hit RTL, oĂą restĂ© sept semaines Ă  partir de est parvenu Ă  occuper la 20e place[4], tandis qu'il atteint la 18e place du hit France de Salut les Copains d'avril Ă  [5]. Au mĂŞme moment, la version disco de Could It Be Magic par Donna Summer obtient un succès international[1].

En 1997, elle est reprise avec succès par le boys band Alliage, puis neuf ans plus tard par Les Enfoirés en 2006[1].

Classements hebdomadaires

Version d'Alain Chamfort

Classement (1976) Meilleure
position
Drapeau de la France France (IFOP)[6]40
Drapeau du Québec Québec (Palmarès Francophone)[7]40
Drapeau de la Belgique Belgique (Wallonie Ultratop 50 Singles)[8] 42

Version d'Alliage

Classement (1997) Meilleure
position
Drapeau de la France France (SNEP)[9]13
Drapeau de la Belgique Belgique (Wallonie Ultratop 50 Singles)[9] 32

Version des Enfoirés

Classement (2006) Meilleure
position
Drapeau de la France France (SNEP)[10] 4
Drapeau de la Belgique Belgique (Wallonie Ultratop 50 Singles)[10]2
Drapeau de la Suisse Suisse (Schweizer Hitparade)[11] 19

Notes et références

  1. Google Books
  2. « Alain Chamfort Biographie 1968 à 1975 », sur alainchamfort.net (consulté le ).
  3. « Alain Chamfort – Le Temps qui court / Le jeune Boxeur », sur Discogs (consulté le ).
  4. « artisteschartsventes.blogspot.… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  5. « artisteschartsventes.blogspot.… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  6. Classements des singles d'Alain Chamfort (consulté le 8 juin 2020)
  7. Palmarès francophone - page 139
  8. Ultratop.be – Alain Chamfort – Le temps qui court. Ultratop 50. Ultratop et Hung Medien / hitparade.ch. Consulté le 8 juin 2020.
  9. Ultratop.be – Alliage – Le temps qui court. Ultratop 50. Ultratop et Hung Medien / hitparade.ch. Consulté le 12 octobre 2017.
  10. Lescharts.com – Les Enfoirés – Le temps qui court. SNEP. Hung Medien. Consulté le 12 octobre 2017.
  11. (en) Swisscharts.com – Les Enfoirés – Le temps qui court. Schweizer Hitparade. Hung Medien. Consulté le 12 octobre 2017.
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