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Le Renard jaune

Le Renard jaune est un film policier français réalisé par Jean-Pierre Mocky, sorti le .

Le Renard jaune

RĂ©alisation Jean-Pierre Mocky
Scénario Jean-Pierre Mocky
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
Sortie 2013

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est une adaptation du roman de David Alexander Aux Rendez-vous des tordus (The Madhouse in Washington Square (1958[1])), paru en 1959 en France et dont l'histoire est un « roman d'énigme » à la Agatha Christie.

Synopsis

Charles Senac, auteur d'un unique roman mais couronnĂ© du Prix Goncourt, se fait dĂ©tester par les habituĂ©s du bar-restaurant « le Renard jaune Â» qu'il insulte rĂ©gulièrement. Un matin, il est retrouvĂ© mort chez lui. Pour l'inspecteur Giraud, il est clair que le coupable se trouve parmi les clients du « Renard jaune Â».

Fiche technique

  • Titre : Le Renard jaune
  • RĂ©alisateur : Jean-Pierre Mocky
  • ScĂ©nario : Jean-Pierre Mocky d'après un roman de David Alexander
  • 1er assistant rĂ©alisateur : Antoine Delelis
  • RĂ©gisseur gĂ©nĂ©ral : Laurent Biras
  • Chef opĂ©rateur : Jean-Paul Sergent
  • Assistant opĂ©rateur : JĂ©rĂ©my Geffard
  • Chef Ă©lectricien : Pascal Rose
  • Chef machiniste : Éric Lesage
  • IngĂ©nieur du son : Francis Bonfanti
  • Perchman : Jean-Christophe Rat-Patron
  • Maquilleuse : Delphine Birarelli
  • Musique : Vladimir Cosma
  • Scripte : LĂ©a Hibert
  • SociĂ©tĂ©s de production : Panoceanic films, Mocky Delicious products
  • Dates de sortie : (avant-première au cinĂ©ma Le Palace de Saumur) ; (sortie nationale)
  • Date de sortie DVD :

Distribution

Autour du film

Accueil critique

  • Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles : « Sur ce canevas, Mocky brode un petit rĂ©cit moral anar comme il en a le secret, oĂą chaque acteur peut jouer sa partition Ă  sa guise. (...) Le film de Mocky se termine sur une note nihiliste, dĂ©sespĂ©rĂ©e, mais aussi romantique (les jeunes amoureux ont Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s) qui laisse un petit goĂ»t amer et triste dans la bouche. Â»[2]
  • Olivier Delcroix, Le Figaro : « On sera toujours plein d'Ă©gards et de tendresse pour Jean-Pierre Mocky. CinĂ©aste compulsif, foutraque, provocateur, injustement mal-aimĂ©. (...) Ă€ 79 ans, le rĂ©alisateur signe un Ă©nième polar tournĂ© en une semaine, Ă  la va-comme-je-te-pousse dans le quartier de Montmartre. Avec une belle brochette d'acteurs. (...) Tout ça sent gentiment la naphtaline. Mais Mocky fait encore de l'effet. Â»[3]
  • Virgile Dumez, avoir-alire.com : « En livrant un film policier au ton dĂ©sabusĂ©, Mocky signe son meilleur film depuis une bonne quinzaine d’annĂ©es. Et puis, ses tics font Ă©galement le charme de son cinĂ©ma. (...) Avec Le renard jaune, l’auteur se livre donc au jeu du whodunit Ă  la sauce Agatha Christie, sans pour autant aseptiser son style inimitable. Â»[4]
  • Marie-Elisabeth Rouchy, Le Nouvel Observateur : « Un « Mocky » pur sucre qui, sous prĂ©texte d’une intrigue policière assez minimaliste nous embarque dans le monde dĂ©senchantĂ© des habituĂ©s d’un bistrot montmartrois. (...) Mocky convoque les codes de l’expressionnisme allemand et fait passer, l’air d’en rire et en bâclant un peu l’affaire, une mĂ©lancolie Ă  vous laisser au fond du trou. Â»[5]
  • Emmanuel Cirrode, Studio CinĂ© Live : « Les films de Jean-Pierre Mocky ne peuvent se mesurer qu'Ă  l'aune de l'Ĺ“uvre de son rĂ©alisateur, exception culturelle Ă  lui tout seul, et en dehors de tout circuit. (...) Une distribution de dingue et une facture oĂą la photo, digne d'un feuilleton allemand, laisse pointer une mĂ©lancolie soulignĂ©e par la musique de Cosma. Un excellent cru Â»[6].
  • Eric Libiot, L'Express : « Un huis clos au bistrot qui devient pĂ©nible Ă  force de bavardages inutiles, d'acteurs en roue libre, et de mise en scène de tapisserie. Le truc tient un quart d'heure Ă  tout casser. Â»[7]
  • Sandrine Marques, Le Monde : « un whodunit facĂ©tieux comme un jeu de Cluedo mais acide comme la rancune. RĂ©unissant de nouveau une galerie de personnages autour d'un meurtre, il brosse un portrait de groupe caustique. Mais l'entreprise de destruction qui rĂ©sume le film jusque dans son final "explosif" est mise Ă  mal par un dispositif théâtral que renforcent des dĂ©cors de studio. Servi par des dialogues d'un autre temps, le film a des allures de théâtre filmĂ©. Â»[8]

Notes et références

  1. Le livre, dans le catalogue des publications de 1958.
  2. Jean-Baptiste Morain, « Le Renard Jaune », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Olivier Delcroix, « Le Renard jaune: du Mocky pur jus », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  4. « Le renard jaune - la critique », sur Avoir Alire - aVoir-aLire.com (consulté le ).
  5. http://cinema.nouvelobs.com/articles/26473-critique-critiques-le-renard-jaune-de-jean-pierre-mocky
  6. Emmanuel Cirodde, « Le renard jaune », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Eric Libiot, « Cher Monsieur Mocky », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Article de presse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).


Liens externes

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