Le Pigeon aux petits pois
Le Pigeon aux petits pois est une huile sur toile peinte par Pablo Picasso en 1911. Elle ne doit pas ĂȘtre confondue avec la toile de mĂȘme sujet peinte par Picasso en 1961. C'est une Ćuvre du cubisme analytique rĂ©alisĂ©e Ă CĂ©ret en 1911. Sur un fond ocre clair froid, des formes gĂ©omĂ©triques en gris et blanc sont rĂ©parties : rectangles, droites, arcs de cercle. Dans le coin supĂ©rieur droit, on lit « CAFà ». On y distingue, pĂȘle-mĂȘle, un verre, une patte de pigeon au centre.
Artiste | |
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Date | |
Type |
Cubisme |
Technique |
huile sur toile |
Dimensions (H Ă L) |
64 Ă 53 cm |
Mouvement | |
Localisation |
Il est l'un des tableaux volés au Musée d'art moderne de la ville de Paris le [1] - [2]. Le cambrioleur et ses deux complices ont été interpellés, en , et mis en examen pour « vol en bande organisée » et incarcérés[3].
Vol du tableau
Dans la nuit du 20 mai 2010, à 3h30 du matin, un homme brise une vitre du Musée d'art moderne de la ville de Paris et y pénÚtre par effraction. Le voleur n'est d'abord intéressé que par la toile de Fernand Léger, et lorsqu'il se rend compte que l'alarme et le détecteur de mouvement, qui auraient du s'activer, étaient hors service ce jour-là , il décide de voler quatre autres toiles. La découverte du vol n'est faite que le lendemain matin[4].
La police parvient à identifier le coupable, Vjéran Tomic, il est condamné à 8 ans de prison. Son complice, Yonathan Birn, confesse avoir reçu les toiles, et prétend les avoir jetées à la poubelle, version des faits dont la police doute fortement[5] - [6].
Au total cinq toiles sont volĂ©es : Nature morte aux chandeliers de Fernand LĂ©ger ; L'Olivier prĂšs de l'Estaque de Georges Braque ; La Pastorale de Henri Matisse et La Femme Ă l'Ă©ventail d'Amedeo Modigliani. Aucune n'a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©e. Les cinq sont estimĂ©es Ă 100 millions de dollars amĂ©ricains, d'autres experts les expertiseront mĂȘme Ă 200 millions[4]. Alice Farren-Bradley, du Art Loss Register Ă Londres, considĂšre ce vol comme Ă©tant l'un des plus grands casses jamais rĂ©alisĂ©s, compte tenu de la valeur des toiles, de l'importance des artistes et du profil du musĂ©e[7].
Notes et références
- Didier Rykner, « Voici les photos des tableaux volĂ©s au MusĂ©e dâart moderne de la ville de Paris », La Tribune de l'art, 20 mai 2010.
- « Vol de cinq tableaux, dont un Picasso et un Matisse, dans un musĂ©e Ă Paris », La DĂ©pĂȘche du Midi, 20 mai 2010.
- « Vol de 5 toiles à Paris : le suspect libéré », Le Figaro, 30 novembre 2012.
- « Le vol des tableaux du musée d'art moderne en 2010 au tribunal », sur France 3 Paris Ile-de-France (consulté le )
- (en) « On the trail of the world's stolen art », sur The Irish Times (consulté le )
- Sandrine Issartel, « Vjeran Tomic: 17 minutes pour voler, un an pour culpabiliser », sur Slate.fr, (consulté le )
- (en) « Closing credits: SPECTRE », sur Bond Lifestyle, (consulté le )