Le Messager dahoméen
Le Messager dahoméen est un organe de presse écrite au Dahomey (Bénin).
Genèse
En 1920, Louis Hunkanrin s'installe à Paris où il est affecté comme secrétaire à l'État major aux effectifs coloniaux. Rapidement, il fonde Le Messager dahoméen dont la direction politique est confiée à un avocat à la cour de Paris Max Clainville-Bloncourt[1]. Le contenu du journal était résolument nationaliste. Le Messager dahoméen formulait des revendications claires où nous pouvons lire[2] - [3] - [4]:
...Nous ne demanderons ni à l’Angleterre, ni à l'Italie, ni à la France, ni a la Belgique pourquoi êtes-vous là ? nous leur ordonnerons tout simplement de s'en aller. Ce qui est bon pour l'homme blanc, l'est aussi pour l'homme noir: la démocratie et la liberté...
Correspondant
Hunkanrin en France, le messager dahoméen avait pour correspondant au Dahomey Paul Hazoumè un instituteur et un des animateur du Récadère de Béhanzin[2].
Notes et références
- « Louis Hunkanrin - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )
- Sylvain Anignikin, « Les élites africaines et l'indépendance : le cas des « évolués » du (Bénin). », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 97, no 368,‎ , p. 21–35 (DOI 10.3406/outre.2010.4487, lire en ligne, consulté le )
- Bénédicte Brunet-La Ruche, « Les frères Béraud. Des parcours classiques pour des policiers dahoméens d’exception (1889-années 1930) », dans Maintenir l’ordre colonial : Afrique et Madagascar. XIXe-XXe siècles, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-6903-4, lire en ligne), p. 149–166
- « Grande figure de l’Histoire: Louis Hunkanrin : Une vie de luttes, d’abnégation et de convictions », sur aCotonou.com (consulté le )