Le Kidnappeur
Le Kidnappeur (titre original : El secuestrador) est un film argentin réalisé par Leopoldo Torre Nilsson et sorti en 1958.
Titre original | El secuestrador |
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RĂ©alisation | Leopoldo Torre Nilsson |
Scénario |
L. Torre Nilsson Beatriz Guido (es) |
Musique | Juan Carlos Paz |
Acteurs principaux |
Lautaro MurĂșa |
Sociétés de production | Argentina Sono Film SACI |
Pays de production | Argentine |
Durée | 75 minutes |
Sortie | 1958 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
La vie de pauvres gosses d'un bidonville de Buenos Aires. De parents chĂŽmeurs, le vol est leur seul moyen de survie. Mais, ils agissent dans un univers hostile et dangereux : deux d'entre eux vendent une statue volĂ©e au gardien d'un cimetiĂšre qui les escroque. Ce dernier, moyennant argent, autorise, d'autre part, un couple d'adolescents amoureux Ă pĂ©nĂ©trer, de nuit, dans les jardins du cimetiĂšre. LĂ , le garçon est battu et la fille violĂ©e par des employĂ©s. Le petit garçon Bolita, livrĂ© Ă lui-mĂȘme, est dĂ©vorĂ© par un cochon. Ses frĂšres, ne le voyant pas revenir, s'en prennent au fils du directeur des pompes funĂšbres, censĂ© ĂȘtre Ă l'origine de sa disparition, et finissent par le tuer...
Fiche technique
- Titre du film : Le Kidnappeur
- Titre original : El secuestrador
- RĂ©alisation : Leopoldo Torre Nilsson
- ScĂ©nario : L. Torre Nilsson et Beatriz Guido (es) d'aprĂšs son Ćuvre Cuentos memorables (1955).
- Photographie : Alberto Etchebehere
- Format : Noir et blanc, 35 mm
- Musique : Juan Carlos Paz
- Son : Mario Feria
- Montage : Jorge Garate
- DĂ©cors : Emilio RodrĂguez Mentasti
- Production : Argentina Sono Film SACI
- Pays d'origine : Argentine
- Langue originale Espagnol
- Durée : 75 minutes
- Sortie :
Distribution
- Lautaro MurĂșa : Patrick
- MarĂa Vaner : Flavia
- Leonardo Favio : Berto
- Carlos LĂłpez Monet : Gustavo
- A. LĂłpez MĂ©ndez : Bolita
- Alberto Orlegui : Pelusa
Films apparentés
Commentaire
« La séquestration est le grand thÚme de l'univers de Leopoldo Torre Nilsson. »[1] Beaucoup de titres réalisés par le cinéaste argentin sont effectivement marqués par l'idée de captivité ou de faute. Dans El secuestrador, les terrains vagues dans lesquels évoluent des enfants misérables, voués à la cruauté d'une métropole urbaine, constitue un milieu volontairement coupé de son contexte et que Torre Nilsson « étudie avec une patience d'entomologiste. »[1]
L'Ćuvre la plus citĂ©e, Ă propos d' El secuestrador, est Los Olvidados (1950). Les similitudes constatĂ©es n'ont rien de superficiel. Torre Nilsson « procĂšde de la mĂȘme maniĂšre : viols, crimes, vols, escroqueries n'ont pas d'autre raison d'ĂȘtre que la mise en Ă©vidence de la force de sĂ©questration du mal (qui donne au titre un double sens). [...] Le film n'est pourtant pas une Ćuvre oĂč s'affronte le Bien et le Mal, notions abstraites, mais bien une Ćuvre enracinĂ©e lucidement dans la rĂ©alitĂ© argentine avec ses quartiers luxueux et ses villa miseria. [...] Par bien des aspects, El secuestrador atteint Ă la puissance de Los Olvidados, par sa dĂ©nonciation du mal considĂ©rĂ© comme fait social, comme rĂ©sultat d'une misĂšre liĂ©e Ă l'aliĂ©nation sociale et morale de certains ĂȘtres humains. »[1]
Références
- Marcel Oms : L'univers kafkaïen de Torre Nilsson in Premier Plan, n°26, Lyon, décembre 1962.
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (en) IMDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database