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Le Garçon qui pleure

Le Garçon qui pleure est le nom donné à une série de plusieurs réalisations du peintre italien Bruno Amadio (également connu sous le nom de Giovanni Bragolin) au cours des ans existe quelques variantes avec des jeunes filles. Largement commercialisées, les peintures font l'objet d'une controverse dans les années 1980 aprÚs que des rumeurs propagées par le journal britannique The Sun eurent attribué des pouvoirs maléfiques à l'une d'entre elles.

Le Garçon qui pleure

Histoire

RĂ©alisation

MarquĂ© par son expĂ©rience durant la Seconde Guerre mondiale, Bruno Amadio dĂ©cide de produire une sĂ©rie de peintures ayant pour sujet des enfants en larmes[1]. D'abord vendus de maniĂšre artisanale, les tableaux connaissent un rapide succĂšs et sont reproduits Ă  plusieurs milliers d'exemplaires afin d'ĂȘtre diffusĂ©s Ă  une large Ă©chelle. Ils connaissent notamment une forte notoriĂ©tĂ© au Royaume-Uni, oĂč de nombreux exemplaires sont vendus au cours des annĂ©es 1970 et 1980.

Malédiction supposée

En septembre 1985, quatre ans aprĂšs la mort de Bruno Amadio, le journal The Sun narre l'histoire d'un couple dont la maison aurait Ă©tĂ© entiĂšrement ravagĂ©e par un mystĂ©rieux incendie[2]. Seul le tableau du Garçon qui pleure, dont les propriĂ©taires possĂšdent une copie, aurait Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© par le sinistre. Plus tard, un pompier de l'Essex rapporte Ă  la presse des histoires similaires. TrĂšs vite, le journal britannique reçoit de nombreux courriers de lecteurs dans lesquels il est fait mention de l'influence nĂ©faste du tableau sur leurs existences. Face Ă  l'engouement provoquĂ© par cette affaire, The Sun convie en novembre ses lecteurs Ă  leur envoyer leur copie du Garçon qui pleure afin d'organiser un immense feu de joie, lequel finit par ĂȘtre organisĂ© en pĂ©riphĂ©rie de Londres tant le nombre de copies rĂ©cupĂ©rĂ©es est important.

De nombreuses histoires alimentent la lĂ©gende du « Tableau maudit Â», dont celle de Don Bonillo, un orphelin ayant vu pĂ©rir ses parents dans un incendie. AccusĂ© de porter malheur, le jeune garçon rĂŽde au sein de son village et subit le mĂ©pris des habitants qui le chassent de partout. Il est finalement recueilli par Bruno Amadio qui l'utilise comme modĂšle en dĂ©pit des mises en garde de la population. Peu aprĂšs, son atelier prend feu, ce qui incite le peintre Ă  se sĂ©parer de l'enfant. En 1976, ce dernier serait mort dans un accident de voiture Ă  l'Ăąge de 19 ans prĂšs de Barcelone.

Explications

Des explications rationnelles émises plus tard par des scientifiques viennent cependant démentir les rumeurs qui entourent le tableau[3]. Ainsi, des tests effectués au Building Research Establishment (en) pour la BBC montrent que la grande résistance du tableau est en fait due à un vernis quasiment incombustible apposé sur son cadre lors de la fabrication. Ainsi, lorsqu'un incendie se déclare, le crochet qui retient l'objet finit par céder et ce dernier, une fois au sol, se retrouve protégé des flammes.

En 2012, le tableau apparaßt dans la série Weird or What? (en) présentée par William Shatner.

Sources et références

  1. (en) « bragolin », sur bragolin (consulté le )
  2. (en) « A Painting of a Crying Boy Was Blamed for a Series of Fires in the '80s », Atlas Obscura,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (en-US) « “The Crying Boy": The ‘cursed’ portrait that terrified a nation. », Mamamia,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
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