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Le Brigand bien-aimé (film, 1939)

Le Brigand bien-aimé (Jesse James) est un film américain de Henry King et Irving Cummings sorti en 1939.

Le Brigand bien-aimé
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche du film
Titre original Jesse James
RĂ©alisation Henry King et Irving Cummings
Scénario Nunnally Johnson
Acteurs principaux
Sociétés de production Twentieth Century Fox
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Western
Durée 101 minutes
Sortie 1939

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Une âpre lutte vient de commencer entre les propriétaires ferroviaires et les ranchers qui voient d'un très mauvais œil le passage du « cheval de fer » sur leurs terres fertiles. Après avoir tué le représentant de la Compagnie des Chemins de Fer, venu exproprier sa famille, Jesse James s'enfuit dans les collines et monte une bande qui rançonne et attaque les trains de voyageurs.

Fiche technique

Distribution
Acteurs non crédités

Autour du film
  • Sorti en janvier 1939, Le Brigand bien-aimĂ© de Henry King est l'un des premiers chefs-d'Ĺ“uvre hollywoodiens tournĂ©s en technicolor, après Une Ă©toile est nĂ©e (1937) de William A. Wellman et Les Aventures de Robin des Bois de Michael Curtiz (1938). C'est aussi le premier western parlant qui aurĂ©ole le mythe de Jesse Woodson James (1847-1882) d'une dimension universelle.
  • Le premier film consacrĂ© Ă  l'idĂ©alisation du personnage de Jesse James dĂ©buta dès le muet, avec notamment le Jesse James de Lloyd Ingraham, produit par la Paramount (1927). « Les thèmes principaux de l'hagiographie cinĂ©matographique de Jesse James se trouvent rĂ©unis en ces lignes : bontĂ©, gĂ©nĂ©rositĂ©, charitĂ©, courage sans limite, dĂ©vouement aux malheureux. Son activitĂ© ? “Il tua plus d'un homme”, c'est sĂ»r, mais aussi “il dĂ©valisa le train de Glendale” entre autres. Cette dernière action plusieurs fois rĂ©pĂ©tĂ©e de son vivant retrouva un Ă©cho fidèle en chaque film. […] De près ou de loin, considĂ©rĂ© comme Ă©lĂ©ment d'un groupe ou en tant que personnage prestigieux aux yeux de la postĂ©ritĂ©, les frères James se sortent indemnes de tous les scĂ©narios », Ă©crivait, en 1962, Jean-Louis Rieupeyrout[1].
  • Avec Henry King, nous sommes, de nouveau, en prĂ©sence d'un Jesse James idĂ©alisĂ©. « Les caractĂ©ristiques du personnage de Jesse conditionnent le style et l'esprit du film. Vu par King, Jesse James est Ă  l'Ă©vidence un personnage aristocratique – par son maintien, son Ă©lĂ©gance physique et morale, sa fiertĂ©, sa gĂ©nĂ©rositĂ©, son sens du sacrifice (Tyrone Power trouve ici une de ses plus belles incarnations)[2]. »
  • Henry King s'attacha, cependant, Ă  une recrĂ©ation authentique de l'environnement des frères James : « Il repĂ©ra, comme Ă  son habitude, les extĂ©rieurs dans son avion personnel et dĂ©cida de tourner, non pas Ă  Liberty mĂŞme, mais dans une autre ville du Missouri, Pineville, plus facile Ă  reconstituer dans son aspect des annĂ©es 1880. […] King s'entretint, en outre, longuement avec le fils de Frank James sur son père et sur son oncle. Au moins par la peinture concrète et chaleureuse de l'univers oĂą vĂ©cut son hĂ©ros, King rĂ©ussit Ă  brosser une vivante page d'histoire, ajoutant un chapitre supplĂ©mentaire Ă  cette chronique familière de l'AmĂ©rique rurale (americana) qui constitue une grande part de son Ĺ“uvre[3]. »
  • Le succès du film fut immense et provoqua une renaissance du genre ainsi qu'une recrudescence des biographies des plus cĂ©lèbres hors-la-loi de l'Ouest amĂ©ricain. Dès l'annĂ©e suivante, une suite au film de Henry King fut entreprise par la Fox, Le Retour de Frank James sous la direction de Fritz Lang, qui rĂ©alisait, lĂ , son premier western. Huit acteurs du film de King seront rĂ©engagĂ©s.
  • Ce film a fait l'objet d'un remake, rĂ©alisĂ© par Nicholas Ray en 1957, au titre français presque identique : Jesse James, le brigand bien-aimĂ©.
  • Pour les besoins du tournage, deux chevaux vivants furent prĂ©cipitĂ©s dans le vide du haut d'une falaise[4].

Filmographie consacrée à la saga des frères James

Références
  1. Histoire et légende dans le western, Cinéma 62, juillet-août 1962, n° 68.
  2. Jacques Lourcelles : Dictionnaire du cinéma/Les films, Bouquins, Robert Laffont.
  3. J. Lourcelles : op. cité.
  4. https://www.francetvinfo.fr/cette-epoque-ou-on-cassait-les-animaux-pour-les-besoins-d-un-film_173143.html.

Liens externes
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