Le Baron (bar)
Le Baron est un célèbre bar-discothèque situé à Paris, au 6, avenue Marceau. Il est situé près du pont de l'Alma.
Historique
Le lieu était à l'origine un bar à hôtesses[1]. La taille relativement modeste du local ne lui permet pas d'accueillir plus de cent cinquante personnes[2].
Le Baron, club ouvert le [3] - [4] par André Saraiva (artiste utilisant le pseudonyme André) et Lionel Bensemoun (organisateurs des soirées La Johnson), est parfois considéré encore en 2010 comme « le plus branché de Paris »[5] - [6]. Ainsi, sa porte a la réputation d'être assez difficile à franchir, les physionomistes ne laissant généralement entrer que les habitués[7].
Pour autant, dans un hors-série sur les lieux branchés de Paris, Le Nouvel Observateur déplorait une trop grande hétérogénéité des disc jockey, dont certains ne seraient « pas toujours top »[7].
En 2012, Le Baron ouvre à Londres, ainsi qu'à New York[8] décoré par Vincent Darré.
Début 2016, un changement de direction s'opère. Quelques semaines plus tard, le , André Saraiva annonce la fermeture du Baron sur son compte Instagram[9]. Le Baron continue cependant d'exister, mais avec une ambiance différente.
Le logotype initial du club est un chapeau haut-de-forme dessiné par André Saraiva. Désormais, c'est un pirate. Le club a fermé fin 2018.
Depuis début lui a succédé au même endroit le club « Medellin », lancé par Audren Dimitris, ancien employé du Baron. Le lieu fait polémique auprès de personnes originaires de Colombie, en raison d'une supposée apologie du narcotrafiquant Pablo Escobar dans la décoration de l'établissement[10].
Dans la chanson
Le Baron est mentionné dans la chanson Non non non (Écouter Barbara) écrite par Doriand, composée par Edgar Ficat, arrangée par Claire Cosnefroy et interprétée par Camélia Jordana[11].
Au cinéma
La première scène du film Les Petits Mouchoirs, de Guillaume Canet sorti en 2010, se déroule au Baron. Ludo, le personnage interprété par Jean Dujardin, sort des toilettes, passe par la piste de danse avant de sortir de la boîte et de prendre son scooter, direction place de l'Alma.
Dans le film Tout ce qui brille, de Géraldine Nakache et Hervé Mimran sorti en 2010, la première scène se déroule dans le bar. Ely et Lila y entrent par une porte dérobée.
Dans le film La Vie au ranch, de Sophie Letourneur sorti en 2010, Chloé drague Fritz, un étudiant allemand devant la boîte.
Dans la littérature
Un des physionomistes les plus connus du club après le célèbre Bak, Jonathan, dit « big John », publie un livre médiatisé sur sa vie et son métier, Big John de Paname, aux éditions Anne Carrière, en 2016[12].
Notes et références
- Marie-Hélène Martin, « Les nuits mondaines du Baron », sur Libération,
- Odile de Plas, « Paris est une ville snob la nuit », sur Le Monde,
- « Greg boust signe la compil des 5 ans du baron », sur sortiraparis.com
- Katell Pouliquen, « C'est dans la boîte ! », sur L'Express,
- « 5 ans de nuits endiablées au Baron », sur MetroFrance.com, (consulté le )
- « Le Baron », sur Guideparismode.fr (consulté le )
- Le Nouvel Observateur, Hors Série, Les 400 lieux branchés de Paris, été 2008, p. 80
- Edward Helmore, « After Hours: Where You Can Be as Naughty as You Desire », sur Vanity Fair,
- (en) « Andre saraiva on Instagram : “Always be where the love is ❤️ 12 years In paris 🇫🇷🙏🏼” », sur Instagram (consulté le ).
- « Paroles Camélia Jordana – Non, Non, Non (+ Clip) », sur tictacflo.com,
- Antoine Besse, « Le videur ouvre sa boîte à souvenirs », sur leparisien.fr, (consulté le ).