León Febres-Cordero
León Esteban Febres-Cordero Ribadeneyra ( à Guayaquil en Équateur - à Guayaquil en Équateur) est un homme d'État équatorien, chef du Parti social-chrétien et président d'Équateur de l'Équateur de 1984 à 1988.
León Febres-Cordero | |
Fonctions | |
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Président de la République de l'Équateur | |
� (4 ans) |
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Prédécesseur | Osvaldo Hurtado |
Successeur | Rodrigo Borja Cevallos |
Biographie | |
Nom de naissance | León Esteban Febres-Cordero Ribadeneyra |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Guayaquil (Équateur) |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Guayaquil (Équateur) |
Nationalité | équatorienne |
Parti politique | Parti social-chrétien |
Biographie
Son gouvernement a développé une politique économique conservatrice, qui devint rapidement impopulaire en Équateur. Plusieurs des ministres durent affronter des accusations de corruption. Une trentaine de fonctionnaires du gouvernement de Febres Cordero, chargé de la dette extérieure, du refinancement et de l'obtention de crédits, sont mis en cause dans une affaire de corruption. L'Usaid (Agence des États-Unis pour le développement international), leur remettait des pot-de-vins pour les inciter à prendre les décisions voulues par Washington[1].
Febres Cordero, allié proche de Ronald Reagan, a été critiqué pour les violations des droits de l'homme durant son mandat, incluant des actes de tortures et des assassinats. Le président Rafael Correa a créé une commission destiné à étudier les cas de violation des droits de l'homme, notamment ceux commis durant la présidence de Febres Cordero.
Il a été maire de Guayaquil de 1992 à 2000 (2 mandats). Il se rapproche un moment du président Lucio Gutiérrez (2003-2005), puis se retourne contre lui et contribue à sa destitution.
León Febres-Cordero, fumeur, est décédé en 2008 d'un cancer du poumon.
Références
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 183-184