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Lauteraarhorn

Le Lauteraarhorn (littĂ©ralement « Corne la plus forte de l'Aar ») est un sommet situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© est du massif de l'Aar-Gothard, dans les Alpes bernoises, culminant Ă  4 042 m d'altitude, ce qui fait de lui le deuxième sommet du groupe Schreckhorn-Lauteraarhorn. Il est constituĂ© de gneiss de bonne qualitĂ©. Ce sommet est un des derniers des Alpes Ă  ĂŞtre difficilement accessible ; près de 22 km de marche sont nĂ©cessaires pour atteindre le bivouac[2].

Lauteraarhorn
Lauteraarhorn depuis le col du Grimsel
Lauteraarhorn depuis le col du Grimsel
GĂ©ographie
Altitude 4 042 m[1]
Massif Alpes bernoises (Alpes)
CoordonnĂ©es 46° 35′ 00″ nord, 8° 07′ 41″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Berne
Arrondissement Interlaken-Oberhasli
Ascension
Première par Louis Agassiz, Pierre Jean Édouard Desor, Christian Girard, Arnold Escher von der Linth, Melchior Bannholzer, Jakob Leuthold
Voie la plus facile Versant Sud, puis arĂŞte Sud-Est (AD-)
GĂ©ologie
Roches Gneiss et granite
Type Pic pyramidal
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Lauteraarhorn
GĂ©olocalisation sur la carte : canton de Berne
(Voir situation sur carte : canton de Berne)
Lauteraarhorn

Louis Agassiz, gĂ©ologue et glaciologue neuchâtelois, ainsi que ses collègues scientifiques sont les premiers Ă  atteindre, en 1842, le sommet du Lauterraarhorn. Ils voulaient tout d'abord atteindre le voisin Schreckhorn, plus haut (4 078 m), mais se sont perdus dans le brouillard. Ils logeaient sur la moraine mĂ©diane du glacier de l'Unteraar, sous un gros bloc qui a pris depuis le nom d'« HĂ´tel des Neuchâtelois ». Agassiz effectuait des mesures et est Ă  la base de la thĂ©orie des glaciations, donnant enfin une explication Ă  la prĂ©sence de blocs de granite et de gneiss dans la rĂ©gion neuchâteloise (blocs erratiques)[2].

Carte topographique du Lauteraarhorn.

Voir aussi

Articles connexes

Références

  1. Visualisation sur Swisstopo.
  2. Richard Goedeke, 4000 des Alpes : Toutes les voies normales des sommets de 4000 mètres, LIBRIS, p.50 à 53
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