Laurent Champaney

Né en 1968 à Beaufort-en-Vallée[2], agrégé en sciences industrielles de l'ingénieur, diplômé de l'École normale supérieure Paris-Saclay (1991), titulaire d'un DEA en mécanique des structures de l'université Pierre-et-Marie-Curie (1992), Laurent Champaney a soutenu un doctorat à l'ENS Paris-Saclay en 1996, sur le thème « Une nouvelle approche modulaire pour l'analyse d'assemblages de structures tridimensionnelles »[3]. Il obtient puis une habilitation à diriger des recherches en ingénierie mécanique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines en 2004, intitulée « Outils de conception et d'analyse pour les assemblages de structures complexes »[4].

En 2005, il est qualifié aux fonctions de professeur des universités[5].

Enseignant à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines de 1996 à 2005 puis à l’ENS Paris-Saclay de 2005 à 2012 où il était directeur du Département de Génie Mécanique, professeur invité à l'université de Californie (Los Angeles) en 2009, il a rejoint Arts et Métiers en 2012 en tant que directeur général adjoint aux formations[6] pour y mener une réforme pédagogique afin d’adapter les formations aux besoins de l’industrie du futur.

En juin 2018, Laurent Champaney devient également président de la Commission Amont et vice-président de la Conférence des grandes écoles (CGE). En juin 2021, il devient président de la CGE. Il est également président du jury de l'agrégation de sciences industrielles de l'ingénieur - Option Ingénierie Mécanique.

Laurent Champaney, professeur des universités[7], est nommé directeur général de l'École nationale supérieure d'arts et métiers à compter du 27 février 2017[8]. Sa nomination fait l'objet d'une opposition forte des anciens élèves et des étudiants[9] qui en appellent au président de la République, François Hollande. Il est renouvelé dans ses fonctions le 27 février 2022[10] pour une durée de 5 ans.

Il est très impliqué sur les questions de formation au profit des mutations industrielles[11], d'orientation des jeunes vers l'industrie[12] et d'attractivité des formations en ingénierie pour les jeunes femmes[13]. Avec Laurent Carraro, ils ont développé l’un des premiers bachelors en école d’ingénieur notamment[14].

En 2019, il fait partie du groupe de 80 dirigeants d'établissements supérieur qui signe l'appel à former tous les étudiants aux enjeux climatiques[15] - [16] sous l'impulsion de The Shift Project.

En 2019, il prend la présidence de la commission diversité de ParisTech[17].

Laurent Champaney a été enseignant titulaire à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines[20], l'École normale supérieure Paris-Saclay ainsi qu'à l'École nationale supérieure d'arts et métiers. Une partie des enseignements qu'il assurait à l'ENS Paris-Saclay étaient communs avec l'Université Pierre-et-Marie-Curie. Il a enseigné pendant une année à l'University of California in Los Angeles (UCLA). Il a été enseignant vacataire pour des périodes courtes à l'IUT de Ville d’Avray, CentraleSupelec, Mines ParisTech et à l'EPF. Pendant son service militaire, il était enseignant à l'École Militaire de Paris.

Laurent Champaney a enseigné à tous les niveaux de l'enseignement supérieur dans le domaine de la mécanique des solides et en particulier : la Mécanique des milieux continus[21], la Dynamique des Structures mécaniques[22], la Mécanique des solides rigides, les Méthodes numériques pour la physique[23], la méthode des éléments finis[24], la Conception mécanique[25] et la Mécanique du contact et du frottement entre solides[26].

• Arts et Métiers
• Conférence des Grandes Écoles
• Paristech

• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • IdRef
• Publications de Laurent Champaney sur Google Scholar
• Entretien avec Laurent Champaney, le 6 mars 2017 dans le magazine L'Etudiant
• Entretien avec Laurent Champaney, le 18 mars 2020 dans le magazine Le Nouvel économiste
• Entretien avec Laurent Champaney, le 12 mars 2019 dans le quotidien Le Figaro
• Entretien avec Laurent Champaney, le 29 mars 2017 dans le quotidien La Tribune