Latécoère 522
Le Latécoère 522 est un hydravion hexamoteur dérivé du Latécoère 521, construit en un seul exemplaire par la firme Latécoère.
Latécoère 522 Ville de Saint-Pierre | |
Latécoère 523 N°1 à Biscarrosse, version militaire du Ville-de-Saint-Pierre | |
Rôle | Hydravion transatlantique |
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Constructeur | Latécoère |
Livraisons | 1 |
Dimensions | |
Longueur | 31,77 m |
Envergure | 49,31 m |
Hauteur | 9,07 m |
Aire alaire | 330 m2 |
Masse et capacité d'emport | |
Max. à vide | 20,6 t |
Max. au décollage | 41,8 t |
Passagers | 30 |
Motorisation | |
Moteurs | 6 moteurs Hispano-Suiza 12Y-37 |
Puissance unitaire | 686 kW (920 ch) |
Performances | |
Vitesse maximale | 260 km/h |
Autonomie | 5 400 km |
Plafond | 5 600 m |
Il s'agit d'un hydravion transatlantique construit en 1939 et qui sera piloté par Henri Guillaumet, déjà pilote du Lieutenant-de-Vaisseau-Paris.
Cet exemplaire a été baptisé Ville-de-Saint-Pierre, du nom du seul territoire français pouvant accueillir une base d'hydraviation sur les traversées transatlantiques. Utilisé par la toute jeune compagnie Air France Transatlantique, cet appareil effectuera seulement 4 traversées non commerciales, durant l'année 1939. Après la déclaration de guerre, il est versé dans l'aéronavale et militarisé en prévision de missions de reconnaissance en haute mer. Après l'armistice, il effectue des vols longue distance vers Djibouti et Madagascar aux mains de Paul Codos, avant d'être immobilisé pour révision générale. Il est détruit par les Allemands, lors de leur retraite, en 1944.
Bibliographie
Carrefour des grands raids, Saint-Pierre-et-Miquelon, de Émile Perio, aux éditions Amphora, 1983
Docavia N° 34, Latécoère, les avions et hydravions, de Jean Cuny, aux éditions Larivière, 1992
Docavia N° 59, Les paquebots volants, les hydravions transatlantiques français, de Gérard Bousquet, aux éditions Larivière, 2006