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Lanterna de GĂŞnes

La Lanterna est le nom donnĂ© au phare portuaire de la ville de GĂŞnes, chef-lieu de la rĂ©gion de Ligurie. Elle est situĂ©e sur le promontoire dit de San Benigno, Ă  peu de distance de Sampierdarena, et se prĂ©sente sous la forme d’une tour carrĂ©e haute de 76 mètres. Elle est coiffĂ©e par une lanterne cylindrique Ă©quipĂ©e d'une optique tournante qui Ă©met deux Ă©clats de 872 000 candelas toutes les 20 secondes. Sa hauteur focale est de 117 mètres.

La Lanterna
Localisation
Coordonnées
44° 24′ 16″ N, 8° 54′ 17″ E
Baigné par
Adresse
Histoire
Mise en service
Automatisation
Patrimonialité
Bien culturel italien (d)
Architecture
Hauteur
76 m
Surface
350 m2
Hauteur focale
117 m
Marches
365
Matériau
Équipement
Portée
25 NM
Feux
Fl(2) W 20s
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie du Nord
(Voir situation sur carte : Italie du Nord)
GĂ©olocalisation sur la carte : Ligurie
(Voir situation sur carte : Ligurie)
GĂ©olocalisation sur la carte : GĂŞnes
(Voir situation sur carte : GĂŞnes)
GĂ©olocalisation sur la carte : GĂŞnes
(Voir situation sur carte : GĂŞnes)

C'est le plus haut phare d'Italie ainsi que de la Méditerranée et le cinquième plus élevé au monde [1].

Histoire

Dès 1128, elle a le profil d’une tour caractĂ©risĂ©e par une structure architectonique formĂ©e par deux troncs crĂ©nelĂ©s. Ă€ cette pĂ©riode, elle est situĂ©e Ă  l’extĂ©rieur des murailles, et ne sera rĂ©unie Ă  son centre historique qu’à partir du XVIIe siècle. AlimentĂ©e par de l’huile d’olive, la première lanterne est installĂ©e en 1326, et pour mieux l’identifier depuis le large, en 1340, les armoiries de la ville y sont peintes sur le sommet de sa tour infĂ©rieure. Vers 1400, elle devient une prison pour le roi Jacques Ier de Chypre et son Ă©pouse qui y restent emprisonnĂ©s 5 ans comme otages. Au XVe siècle, elle est lourdement endommagĂ©e sous le feu des bombardes des insurgĂ©s gĂ©nois contre les envahisseurs français. Après une trentaine d’annĂ©es, en 1543, la tour est reconstruite sous son aspect actuel avec une coupole de cuivre aujourd’hui remplacĂ©e. En 1684, sur ordre du roi Louis XIV, un bombardement dĂ©truit ses vitrages qui sont reconstruits en 1692. Dans l’annĂ©e 1778, elle est protĂ©gĂ©e par un paratonnerre destinĂ© Ă  mettre un terme aux nombreux dĂ©gâts provoquĂ©s par la foudre au cours des siècles prĂ©cĂ©dents. En 1840, une optique tournante avec une lentille de Fresnel est installĂ©e sur des roues d’un wagon, et le la Lanterna peut envoyer un jeu de lumière blanche jusqu’à 15 miles des cĂ´tes. Vers la fin du XIXe siècle, le système est modifiĂ© pour en augmenter la portĂ©e. Après une dernière modification en 1913, l’annĂ©e 1936 marque le passage Ă  l’énergie Ă©lectrique, jusqu’aux derniers travaux, achevĂ©s en 1956, Ă  la suite des dĂ©gâts causĂ©s par les raids aĂ©riens de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée

Les vestiges des fortifications savoyardes de 1830 - qui se trouvent Ă  sa base - contiennent un musĂ©e consacrĂ© aux rĂ©cits et tĂ©moignages sur GĂŞnes et sa province[2]. Il est Ă©galement possible de monter Ă  l'intĂ©rieur du phare jusqu'Ă  76 m de haut[2].

Notes et références

  1. (it) « Tra fari e lanterne, le "sentinelle del mare" più importanti d’Italia », sur Repubblica.it, Repubblica, (consulté le ).
  2. « museo della lanterna » (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • La Lanterna, storie e leggende del Faro piĂą famoso del mondo, Editrice Il Golfo, 2000.

Sources

Liens externes

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