Lakota (CĂ´te d'Ivoire)
Lakota est une ville de Côte d'Ivoire, en Afrique de l'ouest, dans la région du Lôh-Djiboua, au sud-ouest du pays[1]. La ville de Lakota a été érigée chef- lieu de Commune par le décret N°85-1085 du . Le Conseil Municipal qui comprend trente et un (31) membres est dirigé depuis le par le Maire élu, Monsieur Samy Merhy, Opérateur Economique et Agent de Développement.
Lakota | |||
Administration | |||
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Pays | CĂ´te d'Ivoire | ||
District | GĂ´h-Djiboua | ||
RĂ©gion | LĂ´h-Djiboua | ||
Maire | Samy Merhy (2018-2023) | ||
DĂ©mographie | |||
Population | 169 330 hab. (2021) | ||
Densité | 8 912 hab./km2 | ||
GĂ©ographie | |||
Coordonnées | 5° 50�nbsp;59�nbsp;nord, 5° 41�nbsp;01�nbsp;ouest | ||
Superficie | 1 900 ha = 19 km2 | ||
Divers | |||
Langue(s) parlée(s) | dida, français | ||
Localisation | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te d'Ivoire
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te d'Ivoire
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En langue locale, Lakota vient du mot dida Lôhokoda qui signifie il y a des éléphants ici.
Sa population est estimée à 169 330 habitants en 2021[2].
Histoire et origine
L'histoire raconte qu'un détachement des Abbey ou Abés, parti du village de Douda originel (actuel Grand-Morié), se serait installé au-delà de Tiassalé pour former les Didas. Ce sous groupe Dida a passé une alliance indéniable, inamovible et immortelle dont la nature s'appelle toukpè qui veut dire alliance de paix. Ce qui expliquerait le souvenir de cette séparation ethnique.
Colonisation au XXe siècle
De nombreuses opérations militaires françaises seront menées dans le pays dida à partir de 1910, dans un but dit de « pacification ». Dans la région de Lakota, elles ne s'achèveront qu'en 1918. Il s'agissait de l'application de la doctrine du gouverneur, Gabriel Angoulvant, gouverneur du territoire jusqu'en 1915 : à la période de « pénétration pacifique » (1893-1908) succède la « pacification par la manière forte » (1908-1915).
DĂ©mographie
La population y est constituée essentiellement de Didas.
Administration
Une loi de 1978[3] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
1985 | Dominique Babli | PDCI-RDA | Homme politique | Ă©lu |
1990 | Joseph Ahouma | PDCI-RDA | Homme politique | Ă©lu |
1995 | Pelkan Diarra | PDCI-RDA | Homme politique | Ă©lu |
2001 | Francis Gaza Gazo | FPI | Homme politique | Ă©lu |
2009 | Zebi Grokrou | FPI | Homme politique | Ă©lu |
2013 | Samy Merhy | Indépendant | Opérateur économique | élu |
Éducation
Enseignement primaire
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Enseignement secondaire
Etablissements privés
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Langues
Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue de la région est le dida. Le département accueillant de nombreux Ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays y sont pratiquées.
Sports
La ville dispose d'un club de football, le Lakota FC, qui évolue en MTN Ligue 2. Un autre club, l'Atomic Sport de Lakota, évolue en Championnat de division régionale, équivalent d'une « 4e division »[6]. Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas. La ville compte également un club de handball de 1re division, le Lakota HBC.
Personnalités liées à la région
- Jérémie Gnaléga Mémé, député de Lakota de 1971 à 1985
- Émile Boga Doudou, homme politique
- François Lougah, chanteur est né à Lakota. Un mausolée de reconnaissance lui a été édifié.
- Keny Bran Ourega (né en 1990), chanteur de Gospel
- Cyril Domoraud, footballeur
- Diane Solo (née en 1960) chanteuse ivoirienne à succès dans les années 1960-1970
- Kouadio Konan Bertin (1968-), homme politique ivoirien.
Bibliographie
- Emmanuel Terray, L'Organisation sociale des Dida de Côte d'Ivoire : essai sur un village dida de la région de Lakota, Université d'Abidjan, 1969, 374 p. (d’après une thèse de 3e cycle soutenue à l’Université de Paris en 1966)
Les cantons de Lakota
- Canton Deboua : Djagoboua, Tagrou, Grogouya, Nassalilié, Grand Deboua, Gbelié, Gnakpalilie, Gogne�/li>
- Canton Opareko : Djeleboue, Daligoulilié, Niemanakoya, Gbagrelilié, Djatolilié, Gnakouboué, Baboué (2 villages regroupés), Gahougnagbalilié, Bakrahoin, Ligrohoin (5 villages regroupés), Kahioué, Dadjéboué et Gnahoué.
- Canton Tigrou : Niambezaria, Tagobery, Gobery, Gagoue, Kokolilie, Gnawahue, Krikpoko 1 et 2, Kpadagnoa, Troko, Godelilie, Beyo, Bobolilie, Toutouko, Neko, Zahidougba, Kpaiyoroko, Niakoblognoa�/li>
- Canton Goudouko : Zozo-Oliziriboue, Zokolilie, Kouassililie, Kotcheri, Niazaroko, Djimon, Djidji Bouke, Doubroulilie, Kazeribery, Akridou Lade�/li>
- Canton Djeko : Djekolilie, Tapenahue, Dakouritro, Abatolilie, Gragba-dagolilie, Guiguedou, Seliboua, Satroko, Dagoboua�/li>
Divers et Sources
- « UVICOCI :: Union des Villes et Communes de Côte d'Ivoire », sur uvicoci.ci (consulté le )
- https://plan.gouv.ci/assets/fichier/RGPH2021-RESULTATS-GLOBAUX-VF.pdf
- Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
- Gaza Gazo a annoncé, en 2007, son intention d'être candidat à la prochaine élection présidentielle et a, pour ce faire, créé son propre parti politique. Il n'est donc plus considéré comme membre du FPI.
- Article de Abidjan.net
- Championnat de Football de Cote d'Ivoire