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Lai Choi San

Lai Choi San (Montagne de Richesse) est une pirate chinoise du xxe siècle.

Lai Choi San
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Biographie
Époque
Activité

Eléments biographiques

La seule preuve de l'existence de Lai Choi San est le livre J'ai navigué avec les pirates d'Aleko Lilius, publié en 1931[1]. Elle passe pour la plus puissante et célèbre des femmes pirates de l'histoire de la Chine, peut-être seulement concurrencée par Cheng I Sao au siècle précédent. Elle commande une flotte d'une douzaine de jonques dans le secteur de Macao et en mer de Chine méridionale durant l'entre-deux-guerres. Bien que sa flotte fût basée en mer de Chine méridionale, elle naviguait en mer de Chine orientale et parfois en mer de Sulu près de Palawan.

Lai Choi San est l'un des nombreux pirates que Lilius prĂ©tendait avoir cĂ´toyĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 1920. Lilius dĂ©crit sa flotte comme « douze bateaux Ă  canons lisses, Ă  l'aspect mĂ©diĂ©val, et deux plutĂ´t modernes. Sur les bords des jonques, des rangĂ©es de lourdes plaques de fer Ă©taient fixĂ©es. Â» Ses hommes d'Ă©quipage sont prĂ©sentĂ©s comme des ladrones par les Portugais et, selon Lilius, ils Ă©taient « des camarades redoutables, des hommes musclĂ©s et torse nu qui avaient des chapeaux Ă  bords larges et un foulard rouge attachĂ© autour du cou et de la tĂŞte Â». Lai Choi San est prĂ©sentĂ©e comme une sorte de Robin des Bois au fĂ©minin, cependant elle et son Ă©quipage sont souvent payĂ©s par les marchands locaux pour assurer leur protection[2], et sont peu inquiĂ©tĂ©s par les autoritĂ©s portugaises et chinoises dès lors qu'elle hĂ©rite de la flotte Ă  la mort de son père[3].

Dans la fiction

Lai Choi San a servi de modèle pour la « Femme dragon Â», l'une des grandes mĂ©chantes apparaissant dans les sĂ©ries Terry et les Pirates (bandes-dessinĂ©es, sĂ©ries radiophonique et tĂ©lĂ©visĂ©e). Le crĂ©ateur de ces sĂ©ries, Milton Caniff, a plus tard affirmĂ© s'ĂŞtre inspirĂ© d'elle en lisant une histoire qui lui Ă©tait consacrĂ©e. Le personnage aurait fortement influencĂ© le personnage type habituellement dĂ©crit comme une mĂ©chante belle et froide par la culture populaire ultĂ©rieure[4] - [5] - [6].

Notes et références

  1. Murray, Dian, "Cheng I Sao in fact and fiction" in Pennell, C.R. (editor) Bandits at Sea: A Pirates Reader. New York and London: New York University Press, 2001. (pg. 257) (ISBN 0-8147-6678-1)
  2. Levy, Daniel S.Two-Gun Cohen. New York: Macmillan, 2002. (pg. 165) (ISBN 0-312-30931-7)
  3. Pons, Philippe. Macao. London: Reaktion Books, 2002. (pg. 26) (ISBN 1-86189-136-9)
  4. Becker, Stephen D. Comic Art in America: A Social History of the Funnies, the Political Cartoons, Magazine Humor, Sporting Cartoons, and Animated Cartoons. New York: Simon and Schuster, 1959. (pg. 255)
  5. Coulton Waugh. The Comics. Jackson: University Press of Mississippi, 1991. (pg. 47) (ISBN 0-87805-499-5)
  6. Kamalipour, Yahya R. and Theresa Carilli. Cultural Diversity and the U.S. Media. Albany, New York: State University of New York Press, 1998. (pg. 26) (ISBN 0-7914-3930-5)

Voir aussi

Bibliographie

  • Blackham, Robert James. Woman: In Honour and Dishonour. London: Sampson Low, Marston & Co. Ltd., 1936.
  • Lintner, Bertil. Blood Brothers: Crime, Business and Politics in Asia. Sydney: Allen & Unwin, 2002. (ISBN 1-86508-419-0)
  • Lorimer, Sara. Booty: Girl Pirates on the High Seas. San Francisco: Chronicle Books, 2001. (ISBN 0-8118-3237-6)

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