Lagune Trafipan
La Lagune Trafipan est un petit lac andin d'Argentine, situé sur le territoire de la province de Chubut, dans le département de Futaleufú, en Patagonie.
Lagune Trafipan | ||
Administration | ||
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Pays | Argentine | |
Subdivision | Chubut | |
GĂ©ographie | ||
Coordonnées | 42° 51′ 59″ S, 71° 29′ 57″ O | |
Type | glaciaire | |
Superficie | 80 ha |
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Longueur | 1,2 km | |
Altitude | 1 080 m | |
Hydrographie | ||
Émissaire(s) | le rĂo Percey | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Argentine
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GĂ©ographie
La lagune Trafipan, de forme ovoïde, s'étend du sud-ouest vers le nord-est, sur une longueur de 1,2 kilomètre, à une altitude de 1 080 mètres.
Elle se trouve à moins de 5 km au nord-est de la lagune Larga, elle-même située à proximité du bras sud-est du lac Futalaufquen. La lagune Trafipan est située en dehors du parc national Los Alerces, mais en est cependant toute proche.
Elle occupe une petite cuvette d'origine glaciaire, situĂ©e en altitude sur le rebord sud du cerro La Torta (2 200 mètres), point culminant du CordĂłn Rivadavia, massif de montagnes enneigĂ©es qui court du nord vers le sud. Ce cordon sĂ©pare le bras sud-est du lac Futalaufquen situĂ© Ă l'ouest, de la vallĂ©e du rĂo Percey situĂ©e Ă l'est.
La lagune est entourée d'une belle forêt native andino-patagonique.
Hydrologie
La lagune fait partie du bassin du RĂo FutaleufĂş, dont les eaux traversent la cordillère des Andes pour se dĂ©verser dans l'ocĂ©an Pacifique au Chili.
Son Ă©missaire prend naissance au niveau de sa rive nord-est. Long de quelque 6 km, il effectue une descente de près de 400 mètres avant de se jeter en rive droite dans le rĂo Percey, lui-mĂŞme affluent en rive gauche du rĂo Corintos.
Le projet Trafipan 2000
Il existe un projet, appelé Trafipan 2000, d'édifier la plus grande station de ski d'Amérique du Sud sur le rebord sud du cerro La Torta. Dans cette optique, dès la fin des années 1990, un certain Tinelli, magnat de la télé, a acheté 2500 hectares de terres au sud du cerro La Torta, y compris la lagune et les bois natifs, transaction spoliant une trentaine de familles mapuches qui y vivent depuis des générations et y trouvent leur subsistance.
Le projet se heurte de ce fait à la résistance de la communauté mapuche dénommée Pillán Mahuiza[1].