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La liberté est le crime qui contient tous les crimes

La liberté est le crime qui contient tous les crimes. C'est notre arme absolue ! est un slogan de Mai 68[1] - [2] - [3].

Sur un mur de la Sorbonne en Mai 68.

Origines

Ce serait Donatien Alphonse François de Sade qui serait à l'origine de la formule[4].

René Riesel du groupe des Enragés de la faculté de Nanterre (voir Mouvement du 22 Mars) l'aurait réactualisé le lors d'un Conseil de discipline : « La liberté est le crime qui contient tous les crimes. Gare à la justice seigneuriale quand le château brûle » [5] - [6] - [7].

Postérité

  • « La libertĂ© est le crime qui contient tous les crimes; c'est notre arme absolue ! Ce n'est pas l'homme, c'est le monde qui est devenu anormal. Cessons d'ĂŞtre des mangeurs-mangĂ©s. L'action ne doit pas ĂŞtre une rĂ©action mais une crĂ©ation. » [8]
  • En 1985, la revue Os Cangaceiros, d'inspiration situationniste, publie une brochure intitulĂ©e « La libertĂ©, c’est le crime qui contient tous les crimes » [9] - [10].

Bibliographie et sources

  • Walter Lewino, L'Imagination au pouvoir, photographies de Jo Schnaps, Paris, Le Terrain vague, .
  • BnF, Mur (Sorbonne ?) : "La libertĂ© est le crime qui contient tous les crimes. C'est notre arme absolue !", dĂ©partement Philosophie, histoire, sciences de l'homme, Lb61-600 (Tracts ), voir en ligne.
  • Laurence Bernier-Renaud, Scènes situationnistes de Mai 68 : EnquĂŞte sur une influence prĂ©sumĂ©e, s/d Jean-Pierre Couture, Thèse prĂ©sentĂ©e Ă  l’École d’études politiques, UniversitĂ© d’Ottawa, 2012, page 86.
  • Laurent Gervereau, Les affiches de "mai 68", in Mai-68 : Les mouvements Ă©tudiants en France et dans le monde, MatĂ©riaux pour l'histoire de notre temps, vol. 11 no 1, 1988, pp. 160-171.
  • KĂ©tĂ©van Djachy, L'argot dans le roman de Robert Merle : « Derrière la vitre », in Argot(s ) et variations, Peter Lang Édition, 2014, (ISBN 978-3-631-62565-1), page 10.
  • Jean-Philippe Legois, Les Slogans de 68, EDI8, 2010.
  • Vincent CespĂ©dès, Mai 68 : la philosophie est dans la rue, Larousse, 2008, page 73.
  • (de) Fritz Paepcke (Ă©d.), Im Ăśbersetzen leben. Ăśbersetzen und Textvergleich, TĂĽbingen, Gunter Narr, 1986, page 353.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. Maurice Tournier, Les mots de mai 68, Presses universitaires du Mirail-Toulouse, Toulouse, 2008, page 69.
  2. Ouvrage collectif, Mai 68 : 20 ans déjà, Université libre de Bruxelles, 1988, pp. 20 & 21.
  3. Andrew Feenberg, Technocratie et rébellion : Les Événements de mai de 1968, in (Re)Penser la Technique, La Découverte, 2004, page 5.
  4. Association interdisciplinaire de recherche sur l’épistolaire, Expériences limites de l’épistolaire. Lettres d’exil, d’enfermement, de folie. Actes du Colloque de Caen. 16-18 juin 1991, sous la dir. d’André Magnan, Paris, Honoré Champion, coll. « Bibliothèque de littérature moderne », no 17, 1993, 460 p., (ISBN 2-85203-302-X), (ISSN 1159-0726), page 431.
  5. René Riesel, Adresse au Conseil de l’Université de Paris, Paris, 10 mai 1968, lire en ligne.
  6. Jean-Marie Apostolidès, Debord, le naufrageur, Paris, Flammarion, .
  7. Jean-Franklin Narodetzki, Mai 68 Ă  l'usage des moins de vingt ans, Actes Sud, 1998, page 170.
  8. Michel Piquemal, Gilles Caron, Jo Schnapp, Paroles de mai, Albin Michel, 1998, lire en ligne.
  9. Joël Charbit, Gwénola Ricordeau, Syndiquer les prisonniers, abolir la prison, Champ pénal/Penal field, vol. XII, 2015, lire en ligne, DOI 10.4000/champpenal.9124.
  10. Reproduction de la couverture en pdf.
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