La Vierge au diadème bleu
La Vierge au diadème bleu ou Vierge à l'Enfant avec le petit saint Jean ou encore La Vierge au voile (en italien : Madonna del diadema blu) est une peinture religieuse de Raphaël exécutée en collaboration avec Giovan Francesco Penni. Le tableau est conservé au musée du Louvre de Paris.
Vierge au voile
Artiste | |
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Date | |
Type |
huile sur bois |
Dimensions (H Ă— L) |
68 Ă— 49 cm |
Mouvement | |
Propriétaire | |
No d’inventaire |
INV 603 |
Localisation |
Histoire
Le tableau La Vierge au diadème bleu a été acheté en 1742 par le roi Louis XV auprès du prince de Carignan et est le dernier de Raphaël ou de son atelier qui ait rejoint la collection de la Couronne de France.
Thème
Conformément à l'iconographie chrétienne, le tableau représente une Madone, soit Marie et l'Enfant Jésus, ici en présence de saint Jean-Baptiste enfant.
Description
Devant un décor de ruines antiques (arches, pilastres), et de ville embrumée, la Vierge et le petit saint Jean à genoux, au premier plan, sont placés devant un muret ; ils regardent l'Enfant Jésus couché et endormi sur une étoffe, son bras droit est levé et sa main repose sur sa tête. La Vierge, qui porte un diadème bleu, soulève de la main droite un coin du voile qui protège le visage de l'Enfant. À sa gauche, le petit saint Jean, les mains jointes, est tenu par l'épaule par l'autre main de la Vierge ; son bâton à croix est bloqué verticalement par son bras.
Aucun des personnages n'est auréolé.
Dans le décor du fond, trois personnages sont perceptibles devant la plus grande des arches ; deux autres descendent la pente vers la ville.
Analyse
L'œuvre reprend le thème du sommeil qui préfigure la Passion, à laquelle la croix de saint Jean fait allusion. Le geste de la Vierge lève le voile (le même que celui de la Madone de Lorette), substitut illusionniste du Saint-Suaire, une relique particulièrement vénérée.
Attribution
L'attribution à Raphaël est incertaine[1] mais les historiens de l'art sont unanimes quant à l'attribution à son atelier. Le nom du peintre est associé généralement à celui de Giovan Francesco Penni[2].
Notes et références
- Aucun dessin préparatoire de Raphaël n’est connu pour cette composition
- « La palette claire et acidulée ainsi que la matière porcelainée de l’œuvre font que les historiens d'art évoquent souvent le nom de Giovanni Francesco Penni, un élève de Raphaël, et retardent de fait son exécution vers l'an 1518 ». Notice no 13850, base Atlas, musée du Louvre
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Joconde
- Musée du Louvre (collections)
- (de) Bildindex
- (it + en) Fondation Federico Zeri
- (nl + en) RKDimages
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Pierluigi De Vecchi, Raffaello, Rizzoli, Milan, 1975.
- Paolo Franzese, Raffaello, Mondadori Arte, Milan, 2008 (ISBN 978-88-370-6437-2)