La Peste écarlate
La Peste écarlate (titre original : The Scarlet Plague) est un récit d'anticipation post-apocalyptique futuriste de l'écrivain américain Jack London publié aux États-Unis en 1912. En France, il a paru pour la première fois en 1924 associé à Construire un feu et Comment disparut Marc O’Brien[1].
La Peste écarlate | |
Couverture de la première édition originale | |
Auteur | Jack London |
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Pays | États-Unis |
Genre | récit d'anticipation post-apocalyptique |
Version originale | |
Langue | Anglais américain |
Titre | The Scarlet Plague |
Éditeur | Macmillan |
Lieu de parution | New York |
Date de parution | 1912 |
Version française | |
Traducteur | Paul Gruyer et Louis Postif |
Éditeur | Georges Crès et Cie |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1924 |
Nombre de pages | 90 |
Résumé
Au XXIe siècle, en 2073, le monde est revenu à l'état de nature sauvage, à la suite d'une étrange pandémie en 2013 qui a ravagé la planète et qui a provoqué une mort presque immédiate de ses habitants. Cette peste écarlate, ainsi nommée car elle provoquait une coloration rouge de la peau, a totalement bouleversé l'ordre naturel et a quasiment rayé l'homme de la surface du globe. Seuls quelques individus, mystérieusement épargnés, ont survécu à la pandémie et ont réussi à recréer une forme de société, sans passé et sans culture. Un vieillard, interrogé par ses petits-enfants (Edwin, Bec-De-Lièvre, Hou-Hou), tente de faire comprendre l'ancien monde à des êtres incapables de se figurer celui-ci. Représentant d'une forme d'intellectualité désormais incongrue, ayant sombré lui-même dans une demi-sénilité, l'ex-professeur James Howard Smith évoque un monde englouti, sa miraculeuse survie, l'effroi de la solitude jusqu'à sa rencontre avec la tribu des Chauffeurs, la difficile soumission à des êtres dépourvus de toute intelligence et régnant désormais en brutes... Mais un espoir subsiste: dans une grotte, Smith a entreposé des ouvrages, vestiges de la civilisation autrefois triomphante, et la clé de l'alphabet, afin qu'un jour, un homme relève de ses cendres la puissance de l'esprit humain.
Notes et références
- lire en ligne sur Gallica