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Construire un feu

Construire un feu (titre original : To Build a Fire) est une nouvelle de l'écrivain américain Jack London publiée aux États-Unis en 1902 dans une première version puis en 1908 dans une seconde, plus connue. En France, elle est parue pour la première fois en 1924[1].

Construire un feu
Publication
Auteur Jack London
Titre d'origine
To Build a Fire
Langue Anglais américain
Parution 1908
Recueil
Traduction française
Traduction Paul Gruyer et Louis Postif
Parution
française
1924,
Georges Crès et Cie
Intrigue
Genre Nouvelle d'aventure
Nouvelle précédente/suivante

Genèse

Jack London situe l'action de cette nouvelle dans le Klondike, qu'il a lui-même connu pendant l'hiver 1897-1898 en participant à la ruée vers l'or.

Titre français

La plupart des éditions en français depuis 1924 ont porté le titre Construire un feu. En 2010, Michel Laporte a choisi Bâtir un feu[2]. En 2016, la Bibliothèque de la Pléiade a préféré Faire un feu[3]. En 2022, les éditions L'Extrême contemporain proposent Monter un feu, un choix dont le traducteur Aleksi Barrière s'explique dans sa préface[4].

Résumé

En hiver, par une journĂ©e sans aucun nuage, l'homme du froid marche dans la neige, accompagnĂ© d'un chien ; ce soir, il devrait retrouver ses compagnons qui empruntent un autre itinĂ©raire. C'est son premier hiver au Klondike et aujourd'hui il est surpris par l'intensitĂ© du froid. Il sait que la rivière est complètement gelĂ©e mĂŞme si elle peut cacher des pièges mortels. Lorsqu'il s'arrĂŞte pour dĂ©jeuner, le froid l'oblige Ă  construire un premier feu. Quand il reprend sa route, le chien semble hĂ©siter Ă  abandonner la chaleur du foyer crĂ©Ă© par l'homme. Soudain la glace casse sous ses pas. Seuls ses pieds sont mouillĂ©s, mais l'homme sait qu'il doit immĂ©diatement agir pour les sauver du froid. MĂ©thodiquement, il construit un second feu et commence Ă  se rĂ©chauffer, content de s'ĂŞtre sauvĂ© tout seul. Malheureusement, par inexpĂ©rience, il s'est installĂ© sous un arbre couvert de neige qui tombe soudain et Ă©teint son feu. Ă€ cet instant, l'homme comprend le conseil des anciens : « Au-delĂ  de cinquante degrĂ©s sous zĂ©ro, on ne doit point voyager seul. Â». DĂ©sespĂ©rĂ©ment, l'homme essaie de reconstruire un feu mais ses doigts, ses mains, ses pieds sont dĂ©jĂ  gelĂ©s. TerrorisĂ©, l'homme pense sacrifier son chien puis se met Ă  courir vers le campement de ses compagnons. Quand il comprend que sa mort est inĂ©luctable, il s'assoit pour l'attendre avec dignitĂ©. Le chien reste Ă  ses cĂ´tĂ©s sans comprendre que l'homme ne construira plus de feu ; quand il sent la mort, il fait demi-tour pour trouver un nouveau maĂ®tre capable d'allumer un feu.

  • (en) To Build a Fire : texte de la première version, initialement publiĂ©e dans l'hebdomadaire Youth's Companion le .
  • (en) To Build a Fire : texte de la seconde version, la plus connue, publiĂ©e dans The Century Magazine, v.76, en .

Adaptations en albums

Album illustré
Bande dessinée

Adaptation au cinéma

Notes et références

  1. avec La Peste écarlate, qui a donné le nom au volume, et Comment disparut Mark O'Brien lire en ligne sur Gallica
  2. dans le recueil L'Homme et le Loup et autres nouvelles, Le Livre de poche
  3. « Faire un feu Â», notice, Jack London, Romans, rĂ©cits et nouvelles, Bibliothèque de la PlĂ©iade, p. 1471
  4. Jack London (trad. Aleksi Barrière), Monter un feu, L'Extrême contemporain, (ISBN 2493333004)
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