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La Maison qui tue

La Maison qui tue (The House That Dripped Blood) est un film britannique du genre horreur réalisé par Peter Duffell, sorti en 1971. Il s'agit d'un film à sketches au dénominateur commun : la maison d'un acteur ayant disparu dans des circonstances mystérieuses.

La Maison qui tue
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche italienne du film.
Titre original The House That Dripped Blood
RĂ©alisation Peter Duffell
Scénario Robert Bloch
Acteurs principaux
Sociétés de production Amicus
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre horreur
DurĂ©e 100 minutes
Sortie 1971

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Un acteur, star du cinéma d'horreur dénommé Paul Henderson a mystérieusement disparu. L'inspecteur Holloway, mandaté par Scotland Yard, se rend immédiatement sur place pour enquêter.

Il rencontre des membres de la police locale, l'agent immobilier de la maison (qui s'appelle Stoker, sans aucun doute un clin d'œil à l'écrivain Bram Stoker auteur de Dracula) et entend de curieuses histoires sur les précédents occupants de la demeure :

  • le premier rĂ©cit (Method For Murder) concerne un Ă©crivain, auteur de roman d'horreur dĂ©nommĂ© Charles Hillyer qui se retrouve confrontĂ© Ă  un Ă©trangleur sorti de ses propres rĂ©cits. Celui-ci, pourtant fictif, prend vie sous les yeux horrifiĂ© de l'Ă©crivain et le personnage prĂ©nommĂ© Dominic s'en prend Ă  son Ă©pouse puis s'attaque Ă  son psychiatre, mais le romancier perdu dans son dĂ©lire n'est il pas victime d'une odieuse machination ?
  • la deuxième histoire (Waxworks) met en scène deux hommes, Un courtier en valeurs mobilières Ă  la retraite (interprĂ©tĂ© par Peter Cushing) rencontre l'auteur des personnages en cire en visitant son musĂ©e, le jaquelin's museum of horror. Le courtier semble obsĂ©dĂ© par la statue d'une femme que l'artiste prĂ©sente comme son Ă©pouse une criminelle qui a tuĂ© un homme avant de mettre sa tĂŞte sur un plateau Ă  l'instar de la lĂ©gende biblique de SalomĂ©. Le courtier s'en va mais la nuit, en rĂŞve, il se rend de nouveau au musĂ©e. Un de ses amis dĂ©nommĂ© Melville le rĂ©veille en lui rendant une visite surprise et petit Ă  petit on se rend compte que les deux hommes ont la mĂŞme obsession pour cette femme. Ils se rendent tous deux au musĂ©e de cire et Melville est, Ă  son tour troublĂ©. Ils se promettent alors de ne jamais retourner au musĂ©e, mais que valent les promesses lorsqu'on est en proie Ă  une obsession ?
  • le troisième rĂ©cit (Sweets to the Sweet) narre les aventures d'une fillette mĂ©lancolique et peureuse prĂ©nommĂ© Jane, prise en charge par une perceptrice, madame Norton sous la surveillance d'un père très autoritaire (interprĂ©tĂ© par Christopher Lee). Le père refuse que sa fille soit scolarisĂ©e en raison d'un comportement mystĂ©rieux. La petite fille n'est pas seulement mĂ©lancolique ou craintive, car elle cache un lourd secret. Petit Ă  petit, Jane se prend d'affection pour la fillette et tente le mieux qu'elle peut Ă  procĂ©der Ă  son Ă©ducation, malgrĂ© le fait qu'elle n'ait ni camarade, ni jouets, ni jeux. La prĂ©ceptrice demande des explications Ă  son père qui lui explique qu'il est encore trop tĂ´t. Jane dĂ©cide cependant de lui acheter des jouets dont une poupĂ©e mais son père s'oppose Ă  ce type de jouet sans donner d'explications. En fait l'homme a peur de sa fille qui cache en elle un don très particulier et Jane finit par comprendre de quoi il s'agit, mais un peu trop tard pour sauver son hĂ´te.
  • la quatrième et dernière histoire (The Cloak) revient sur le sort de l'acteur recherchĂ© par le policier au dĂ©but du film. Cet acteur est habituĂ© Ă  interprĂ©ter des films d'Ă©pouvante, mais petit Ă  petit, le soir, vĂŞtu d'une cape acquise dans une vieille boutique situĂ© au centre d'un village, l'homme semble ĂŞtre convaincu de se transformer en vampire. Est il seulement victime de son imagination, ou a-t-il simplement perdu la raison ? Cette dernière partie possède la particularitĂ© humoristique de tourner les films d'horreur en dĂ©rision.

Le récit se termine par la visite de la maison par l'inspecteur Holloway en pleine nuit qui cherche à comprendre pourquoi cette maison a si mauvaise réputation et connaitre les vraies raisons de la disparition de l'acteur en fouillant les sous-sols du bâtiment, mais son désir de vouloir résoudre son enquête à tout prix, va lui être fatal. Stoker, l'agent immobilier, apparaît ensuite pour expliquer les raisons de la malédiction de cette maison.

Fiche technique

Distribution

Commentaire

Dans un style propre au studios Amicus, le film narre quatre histoires fantastiques réunies par un élément commun : ici, une maison.

Outre son économie au niveau décor, cette formule a l'avantage de rassembler, sur une même affiche, et à moindres frais, un nombre impressionnant de vedettes: Christopher Lee, Peter Cushing, Ingrid Pitt, Jon Pertwee, Denholm Elliott... pour ne citer qu'eux.

On notera que le segment concernant l'acteur spécialisé dans les films de vampires fut confié, non pas à Christopher Lee, pourtant tout désigné, mais à Jon Pertwee, qui, lui, gagna sa notoriété en interprétant le troisième Doctor Who dans la mythique série télévisée.

Le scénario se fonde en outre, comme souvent chez Amicus, sur des nouvelles écrites par l'auteur de Psychose, Robert Bloch.

Autour du film

Autour de la distribution

  • Vincent Price fut d'abord envisagĂ© pour interprĂ©ter le personnage de l'acteur cabotin, Paul Henderson.
  • Le personnage de Paul Henderson fait allusion, Ă  un moment, aux grands noms du fantastique, opposant ironiquement Bela Lugosi Ă  l'autre "nouveau gars", que tout le monde sait ĂŞtre Christopher Lee, Ă©galement vedette du film.
  • Peter Cushing, dont l'Ă©pouse, très malade, vivait ses derniers instants, ne put se libĂ©rer de son contrat sur ce film, comme il le souhaitait.
  • L'acteur Tommy Wiseau a participĂ© Ă  un sketch hommage reprenant une partie du titre original, The House That Drips Blood on Alex (en), en 2010.

Autour de la production

  • ConsidĂ©rant le film d'une violence modĂ©rĂ©e, la censure anglaise, pourtant connue pour sa rigueur, ne jugea pas utile de lui accorder l'estampille "X", interdisant l'entrĂ©e aux mineurs. Paradoxalement, les auteurs du film, craignant pour sa crĂ©dibilitĂ© et les retombĂ©es au box office, durent insister pour obtenir ce "X".

DVD

Le film est sorti sur le support DVD.

- La Maison qui tue (DVD-5 Keep Case) sorti le édité par Bach Films et distribué par Arcadès. Le ratio écran est au format 1.85:1 panoramique 4:3. L'audio est en Français 1.0 Dolby Digital uniquement. Pas de choix d'autres langues ni de sous-titres. En supplément le catalogue de l'éditeur. Il s'agit d'une édition Zone 2 Pal[2].

- La Maison qui tue (coffret bluray + DVD) sorti le , édité et distribué par ESC Distributions sous forme de Mediabook (coffret combo avec livret intégré). Le ratio d'écran est au format 1.78:1, 16/9. L'audio est en DTS HD Master Audio Français 2.0 mono et Anglais 2.0 mono, avec sous-titres français. L'encodage est zone B. En bonus, une rétrospective d'Amicus Productions en compagnie de Laurent Aknin, compositeur de musiques de films, et une entretien avec ce dernier.

Notes et références

  1. Site imdb, page trivia, consulté le 4 avril 2019

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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