La Force du 13
La Force du 13 (abrégé en LFD13) est un parti politique français actif dans les Bouches-du-Rhône fondé le autour de Jean-Noël Guérini.
La Force du 13 | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Chef | Jean-Noël Guérini |
Fondation | |
Scission de | Parti socialiste |
Positionnement | Gauche[1] |
Idéologie | Social-démocratie[1] |
Site web | laforcedu13.org |
Présidents de groupe | |
Sénat | Jean-Claude Requier (RDSE) |
Représentation | |
Sénateurs | 1 / 348 |
Conseillers départementaux | 2 / 1757 |
Histoire
Mis en examen en pour notamment « association de malfaiteurs » et accusé de clientélisme[2], Jean-Noël Guérini, sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône, fait l'objet d'une procédure d'exclusion du Parti socialiste en en raison de son soutien à Lisette Narducci, candidate du PRG lors des élections municipales de Marseille[3] (elle rejoint finalement l'UMP au second tour).
Jean-Noël Guérini choisit toutefois de quitter le Parti socialiste avant que la procédure d'exclusion soit examinée[2] et se présente en tête d'une liste « La force du 13 » lors des élections sénatoriales de qui arrive en seconde position avec 30 % des voix des grands électeurs et trois sièges : Jean-Noël Guérini, Mireille Jouve et Michel Amiel[4].
Le , en prévision des prochaines élections départementales, 22 conseillers généraux socialistes annoncent vouloir se présenter dans le cadre d'une alliance « PS - Front de gauche - Force du 13 - PRG »[4] malgré l'appel du premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis à ne pas s'allier à la « Force du 13 »[5].
Le , Jean-Noël Guérini transforme le mouvement « Force du 13 » en parti politique lors d'un meeting au cours duquel sont présents plusieurs conseillers généraux socialistes et communistes, des maires divers gauche, divers droite et sans étiquette ainsi que les députés socialiste Vincent Burroni et Jean-Pierre Maggi[6].
En 2016, le parti semble peu actif. Selon Bernard Marty, ancien candidat Force du 13 aux élections départementales, « il vivote »[7].
Ligne politique
Lors du meeting de lancement du parti, Jean-Noël Guérini déclare que la « Force du 13 » n'est « ni à droite, ni à gauche, ni au centre », qu'il est « le parti de la vie réelle ». Il critique les politiques du Parti socialiste au niveau national, disant du président de la République François Hollande qu'il navigue « à vue entre reniements et réformes avortées », mais également localement en critiquant la politique « comminatoire » du Conseil régional présidé par Michel Vauzelle envers les communes ne construisant pas assez de logements sociaux[6].
La critique de la future métropole d'Aix-Marseille-Provence est l'un des principaux arguments du nouveau parti, Jean-Noël Guérini y voyant « moins de démocratie, moins de proximité et plus d'impôts »[8].
Notes et références
- Laurent de Boissieu, « La Force du 13 (LFD13) », sur france-politique.fr, .
- « Jean-Noël Guérini a lancé son parti », sur La Croix, .
- « Le PS entend exclure Jean Noël Guérini », sur La Croix, .
- « Jean-Noël Guérini, l’indétrônable », sur Le Monde, .
- « "La Force du 13" : Mennucci accuse Guérini de vouloir "liquider le PS des Bouches-du-Rhône" », sur Europe 1, .
- « Guérini, de toute sa dernière Force », sur Marsactu, .
- « Hassen Hammou, comète obstinée de la politique marseillaise », sur Marsactu, .
- « Jean-Noël Guérini défie le PS et lance son parti », sur Le Figaro, .