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La Folie douce (entreprise)

La Folie douce est une entreprise savoyarde : son siège social est à Talloires. Si elle trouve ses origines dans les années 1970, elle se développe plus largement dans les années 2000. Le concept des huit lieux existant dans les Alpes sous cette enseigne reste de mélanger restauration et festivités.

La Folie douce
Création années 1970
Dates clés 2009
Fondateurs Luc Reversade
Siège social Talloires-Montmin
Direction Luc Reversade
Actionnaires famille Reversade (marque et Val-d'Isère)[1]
Activité Restauration, hôtellerie
Effectif plus de 700 en saison

Chiffre d'affaires 4,7 millions d'euros (2015)[2]
7 millions d'euros (2019)[3]
en augmentation

Historique

Luc Reversade ouvre à Val d'Isère un restaurant « La Petite folie » au sein de la station[4] - [1]. Au début des années 1980 il crée « La Folie douce », un restaurant d'altitude en self-service[5] qui se transformera en service à table dix ans plus tard[4]. Autour de ce lieu viennent se greffer d'autres offres les années suivantes, dont un nouveau restaurant libre-service bien plus tard.

Le concept spécifique de la fête d'après-ski avec de la musique[2] est lancée en 2007[4] - [6]. Si la fête d'après-ski en fin d'après midi est courante en Suisse ou en Autriche, elle reste alors incongrue en France[2] - [7]. L'entreprise, qui mélange animation et restauration, est décrite comme un concept de « clubbing-fooding »[n 1] ou « restauration festive »[9] - [10] avec « à la fois bar, restaurant et piste de danse […] sur une terrasse extérieure »[11].

Le second lieu sous cette enseigne ouvre en 2009 Ă  Val Thorens et dans les annĂ©es 2010 des spectacles style « cabaret » se voient crĂ©Ă©s[6] - [7]. L'enseigne ouvre ses lieux suivants en franchise[11] : La Folie douce apparait Ă  MĂ©ribel en 2012 en partenariat avec StĂ©phane Courbit[1], puis l'annĂ©e suivante Ă  l'Alpe d'Huez et en 2014 Ă  Saint-Gervais-Megève[6]. L'entreprise compte en 2018 six lieux en inaugurant un nouveau Ă  Avoriaz cette annĂ©e lĂ [9]. Lorsque le Club Med quitte l'hĂ´tel Le Savoy de la station de Chamonix, La Folie douce dĂ©cide d'exploiter le bâtiment[7] en intĂ©grant son concept Ă  un endroit oĂą les clients pourront Ă©galement dormir[9]. L'entreprise prend la moitiĂ© des parts, l'autre moitiĂ© Ă©tant propriĂ©tĂ© de Guillaume Multrier[1] - [10] ; après un investissement de 18 millions d'euros, l'hĂ´tel ouvre fin 2018[12] avec cinq restaurants[13]. Dès le dĂ©part, des catĂ©gories de chambres très diffĂ©rentes sont proposĂ©es afin de maintenir une mixitĂ© de clientèle[9] - [13]. La Folie douce lance Ă  Arc 1800 un huitième lieu en 2019[6] qui a la particularitĂ© d'ĂŞtre Ă©galement ouvert en Ă©tĂ©[14] - [15]. En complĂ©ment dĂ©but 2021 l'enseigne dĂ©cline Ă  proximitĂ© une Ă©picerie vendant dans des bocaux, des plats Ă  emporter repris de la carte habituellement servie dans le restaurant[16] - [17]. Entre-temps, l'ambition d'ouvrir un hĂ´tel Ă  Serre-Chevalier[18] se voit abandonnĂ©e[19]. En 2022 est ouvert Ă  2 400 m au sommet de La Daille « La CucĂącina », un restaurant de cuisine italienne Ă  la dĂ©coration inspirĂ©e de la Renaissance italienne[20].

Le « Folie douce Courchevel Festival » est organisĂ© en avril, avec plusieurs DJ français ou internationaux[5]. Ă€ Val d'Isère, l'idĂ©e de rachat d'une ancienne gare de tĂ©lĂ©cabine de 2 000 m2 est en cours en 2022 afin d'intĂ©grer tous les services de restauration jusque-lĂ  effectuĂ©s dans la vallĂ©e[6], ainsi qu'un projet en Suisse[11] - [2]. Le groupe Barrière exploite deux plages, Ă  Cannes et Ă  Deauville, sous licence, au nom de La Folie douce[1].

Notes

  1. « clubbing-fooding » ou « food-clubbing »[8] (nourriture + discothèque).

Références

  1. Jean-François Arnaud, « La Folie douce s'empare de la montagne », Challenges, no 599,‎ , p. 50 (ISSN 0751-4417)
  2. Clément Lesaffre, « Sur les pistes, les skieurs côtoient les "clubbeurs" », sur europe1.fr, (consulté le )
  3. Cassandre Jeannin, « Vacances d'hiver : découvrez la Folie Douce, une boîte de nuit au milieu des pistes », sur rtl.fr, (consulté le )
  4. Benoit Lainay, « La Folie douce : là où tout a débuté pour Luc Reversade », sur ledauphine.com, (consulté le )
  5. T.B., « La Folie se répand sur les massifs », Challenges, no 763,‎ , p. 113 (ISSN 0751-4417)
  6. Julien Chassagne, « La Folie douce : succès fou », The Good Life, IDEAT, no 46,‎ , p. 140-141 (ISSN 2119-6532)
  7. J-F. A., « Un après-ski plus branché », Challenges, no 685,‎ , p. 59 (ISSN 0751-4417)
  8. Stéphane PULZE, « À Val d'Isère, la Folie Douce s'adapte à la crise sanitaire » Accès limité, sur ledauphine.com, (consulté le )
  9. PJO, « La ruée vers les sommes se poursuit », L'Express, vol. supplément, no 3516,‎ 21 au 27 novembre 2018, p. 18 (ISSN 0014-5270)
  10. Nathalie Ruffier, « La Folie Douce devient hôtelier à Chamonix ! », sur quotidiendutourisme.com, (consulté le )
  11. Jean-Marc De Jaeger, « Trois choses à savoir sur la Folie Douce, le concept qui a réinventé l’après-ski », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  12. Laurent GANNAZ, « La Folie Douce investit 18 millions d’euros Ă  Chamonix », sur ledauphine.com, (consultĂ© le )
  13. Sephora Benazouz, « La Folie Douce débarque à Chamonix », sur marieclaire.fr (consulté le )
  14. Arnaud P., « Le restaurant d’altitude La Folie Douce ouvre pour la première fois en été ! », sur altitude.news, (consulté le )
  15. « La Folie Douce les Arcs ouvrira pour la 1ère fois en été », sur tourmag.com, (consulté le )
  16. Laurent Pascal, « La folie des bocaux un nouveau concept d'épicerie à Arc 1800 », sur francebleu.fr, (consulté le )
  17. « La Folie douce lance son épicerie à Arc 1800 », Le Dauphiné Libéré,‎ , p. 6 (ISSN 0220-8261)
  18. Émilie Mignon, « La Folie Douce s’empare (aussi) de Serre-Chevalier », sur lechotouristique.com, (consulté le )
  19. Y.G., « Folie Douce à Serre Chevalier : le projet est abandonné » Accès limité, sur ledauphine.com, (consulté le )
  20. Nicolas Ghislain, « Val d’Isère, côté glamour » Accès payant, sur lalibre.be, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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