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La Fille du gardien de phare

La Fille du gardien de phare (La rossa) est un melodramma strappalacrime italien réalisé par Luigi Capuano et sorti en 1955.

La Fille du gardien de phare
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Fulvia Franco dans une scĂšne du film
Titre original La rossa
RĂ©alisation Luigi Capuano
Scénario Luigi Capuano
Mario Volpe
Luigi Cioffi
Acteurs principaux
SociĂ©tĂ©s de production Romana Film (it)
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Melodramma strappalacrime
Durée 94 minutes
Sortie 1955

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Amalia, une belle et éclatante jeune fille surnommée « la Rousse », revient dans son village aprÚs l'avoir quitté des années plus tÎt pour Paris et avoir épousé, selon son pÚre, un homme riche.

En rĂ©alitĂ©, Amalia n'est pas mariĂ©e et son prĂ©tendu riche Ă©poux, Pierre Dupont, n'est autre qu'un malfrat français qui assure toutefois Ă  la jeune fille un certain confort financier. Avant de partir pour la France, Amalia s'est fiancĂ©e Ă  Salvatore, un humble pĂȘcheur du village, qui a cependant maintenant une femme, Maria, qui aide son mari en travaillant comme couturiĂšre Ă  la maison, et une fille, Carmelina. Amalia commence Ă  approcher plusieurs pĂȘcheurs qui possĂšdent un bateau, mais elle est toujours rejetĂ©e Ă  cause de sa rĂ©putation de femme qui ne donne rien pour rien.

Lors d'un contrĂŽle des carabiniers chez la Rouquine, afin de comprendre la raison de la prĂ©sence d'Amalia dans le village et l'origine de sa richesse, le brigadier prĂ©vient la jeune fille qu'il savait comment elle subvenait Ă  ses besoins avant mĂȘme son dĂ©part pour Paris. Seul son pĂšre, le gardien de phare, semble vouloir ignorer la rĂ©alitĂ©. Une fois que carabiniers se sont Ă©loignĂ©s, Amalia accuse son pĂšre de l'avoir toujours laissĂ©e seule, sans mĂšre, au milieu d'hommes qui la dĂ©siraient et de s'ĂȘtre enivrĂ© en dĂ©pensant l'argent qu'elle lui donnait sans jamais lui demander comment elle l'avait obtenu. Entre-temps, Pierre, le supposĂ© mari de la Rousse, arrive incognito au village, car il est recherchĂ© pour un important vol de bijoux Ă  Paris, et Amalia, sa maĂźtresse et complice, l'aide Ă  se cacher.

Entre-temps, la jeune fille parvient à se rapprocher de la famille de Salvatore, gagnant l'affection de sa petite fille en lui offrant plusieurs cadeaux, provoquant la jalousie de Maria, qui est également tourmentée par le fait qu'elle ne peut donner à Salvatore un fils, qu'il désire ardemment, en raison de sa santé précaire.

Amalia parvient Ă  convaincre Salvatore de passer une nuit Ă  pĂȘcher ensemble sur son bateau. Lors de la pĂȘche, se souvenant du bon vieux temps, ils s'embrassent. À cette occasion, Amalia dit au pĂȘcheur qu'elle est toujours amoureuse de lui et qu'elle ne l'a jamais oubliĂ©, et lui propose de s'enfuir ensemble, afin qu'ils puissent avoir un meilleur avenir, en Ă©chappant Ă  la vie de misĂšre qui l'attendrait s'il restait au village avec Maria. Salvatore accepte, plus pour donner un meilleur avenir Ă  sa fille Carmelina. En rĂ©alitĂ©, Amalia veut seulement utiliser le bateau de Salvatore pour s'enfuir avec son amant Pierre et refaire sa vie avec lui Ă  l'Ă©tranger, grĂące Ă  l'argent des bijoux qu'ils ont volĂ©s Ă  Paris, se servant ainsi du pĂȘcheur naĂŻf, qui est facilement tombĂ© dans son piĂšge, avec le mirage d'une vie de confort et de richesse.

Pendant ce temps, Maria, qui est malade, dĂ©couvre qu'elle attend un enfant, peut-ĂȘtre le garçon tant dĂ©sirĂ©, mais le mĂ©decin l'avertit que la grossesse, en raison de sa mauvaise santĂ©, pourrait lui ĂȘtre fatale. La jeune femme dĂ©cide quand mĂȘme de la mener Ă  terme, incapable de prendre la vie de son enfant et prĂȘte Ă  sacrifier la sienne ; De plus, elle est confrontĂ©e Ă  la jalousie croissante d'Amalia, alimentĂ©e par les rumeurs du village concernant une liaison entre son mari et la Rousse, mais lors d'une confrontation entre les deux femmes, elle rassure Maria, lui disant qu'elle n'a pas l'intention de lui enlever son mari (ne rĂ©vĂ©lant Ă©videmment rien sur ses vĂ©ritables intentions).

Lors d'une rencontre avec Amalia, Pierre révÚle à la femme qu'il a l'intention, une fois qu'ils se seront enfuis ensemble, de tuer Salvatore, en simulant un accident en mer, car il serait trop compromettant de le laisser en vie, puisque ce dernier pourrait les faire chanter tous les deux à l'avenir, et qu'il ne veut pas non plus partager avec lui l'argent du vol des bijoux. La Rousse consent au plan de son amant.

Salvatore, prĂ©venu par sa mĂšre et son ami fraternel Giacomo des ragots qui circulent sur lui et la Rousse, fait une scĂšne dans la famille, allant jusqu'Ă  frapper le pauvre Giacomo devant Maria et Carmelina. La nuit, le temps se gĂąte et, en thĂ©orie, les pĂȘcheurs ne sont pas censĂ©s sortir en mer. Mais comme c'est la nuit du voyage d'Ă©vasion, Salvatore dit Ă  Maria qu'elle doit sortir. Une fois dehors, Giacomo montre Ă  Salvatore un journal Ă©tranger qui lui ouvrira les yeux sur les vĂ©ritables intentions d'Amalia et le fera revenir Ă  la raison, rĂ©alisant au contraire la sincĂ©ritĂ© de l'amour de sa femme. Sur la plage, Salvatore rend l'argent Ă  la Rousse en lui disant de quitter le village au plus vite avec Pierre s'ils ne veulent pas ĂȘtre dĂ©noncĂ©s. Cela dit, il part pour une nuit de pĂȘche.

Amalia, dĂ©contenancĂ©e, se rendant compte qu'elle n'a plus aucune influence sur Salvatore, se venge en Ă©teignant le phare au moment oĂč une tempĂȘte fait rage en mer. Giacomo voit Amalia descendre du phare Ă©teint et connaissant l'esprit pervers de la Rouquine, il pressent le danger et tente de grimper jusqu'au phare pour le rallumer, mais il est pris de court par la Rousse qui tombe du phare dans la bagarre, mourant peu aprĂšs dans les bras de son pĂšre, toujours ignorant des intentions de sa fille. Entre-temps, Maria arrive Ă©galement, qui grimpe jusqu'au phare et le rallume, permettant ainsi Ă  Salvatore de regagner la rive et de se sauver.

Giacomo informe le pÚre d'Amalia de ce qui s'est passé, mais celui-ci, fou de douleur, affirme que sa fille est tombée du phare en tentant de le rallumer. Salvatore, informé par Giacomo de la mort de la Rousse, répÚte les paroles de son pÚre, car il estime inutile de salir la mémoire d'une morte.

Pierre sera arrĂȘtĂ© le lendemain par les carabiniers, grĂące Ă  des informations reçues la nuit par le pĂȘcheur.

La paix revient au village et à la famille de Salvatore, réjouie par la naissance de l'enfant mùle tant désiré, sans aucune conséquence pour Maria qui, au contraire, retrouve miraculeusement sa pleine santé.

Fiche technique

Distribution

Notes et références

  1. « La Fille du gardien de phare », sur encyclocine.com (consulté le )
  2. (it) « La rossa », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )

Liens externes

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