La Cité des illusions
La Cité des illusions (titre original : City of Illusions) est un roman de science-fiction et de fantasy écrit par Ursula K. Le Guin, publié en 1967[1] puis traduit en français et publié en 1972[2]. Il fait partie d'un cycle intitulé le Cycle de l'Ekumen.
La Cité des illusions | |
Auteur | Ursula K. Le Guin |
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Pays | États-Unis |
Genre | Roman Science-fiction Fantasy |
Version originale | |
Langue | Anglais américain |
Titre | City of Illusions |
Éditeur | Ace Books |
Lieu de parution | New York |
Date de parution | 1967 |
Version française | |
Traducteur | Jean Bailhache |
Éditeur | OPTA |
Collection | Club du livre d'anticipation |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1972 |
Type de média | Livre papier |
Couverture | Bernard Moro |
Chronologie | |
Série | Cycle de l'Ekumen |
Résumé
Falk, tel fut son nom, se retrouva sur terre, sur la Terre, une des premières planètes à rejoindre la ligue. Mais il ne le savait pas, ou plus exactement, il ne le savait plus. Retrouvé errant, décervelé, sans mémoire, comme un bébé, il apprendra ce qu'est devenu la Terre depuis l'apparition des Shing.
Mais rencontrant les Shing, ils apprendra surtout qu'ils ne sont pas ce qu'ils paraissent être, quoique… Passant de la découverte de la Terre, première partie, à la découverte de la Terre vue par les Shing, deuxième partie, il parviendra à redevenir « prech Ramarren », pilote du premier vaisseau Werélien, ancienne planète de la ligue, cette ligue défaite par les Shing. Grâce à son éducation rigide, due à la transmission d'un savoir partiel, soutenu par l'embargo culturel, point d'orgue de la ligue défaite, grâce à cette éducation, il parviendra à ne pas trahir les siens (« Hors le cas où il se trouvait dans un temple du Silence et où un associé de son propre niveau s'adressait à lui dans les formes, Ramarren était absolument incapable de prononcer, en paroles, en écrit ou en pensées, le vrai nom du soleil de sa planète »[3]), à repartir sur Werel, son monde, avec un constat. L'Ennemi, les Shing, a pu défaire la Ligue, grâce au mensonge télépathique, chose redoutable, mais surtout, surtout lui dira un Percipient, le père Tousseul, « Les Shing ne sont pas nombreux. Voilà une grande nouvelle, un précieux enseignement »[4], c'est leur faiblesse.
Éditions françaises
- Dans Le Monde de Rocannon / Planète d'exil / La Cité des illusions, OPTA, coll. « Club du livre d'anticipation » no 40, 1972, traduction Jean Bailhache.
Cette édition dispose d'une introduction d'Ursula K. Le Guin, nommée La Nébuleuse du crabe, la paramécie et Tolstoï, traduite par Michel Demuth.
- La Cité des illusions, Pocket, coll. « Science-fiction » no 5274, 1987 (ISBN 2-266-02080-3), 1991 (ISBN 2-266-04425-7)
- La Cité des illusions, Le Livre de poche, coll. « SF » no 7253, 2004 (ISBN 2-253-07253-2)
Notes et références
- (en) « Bibliography: City of Illusions », sur Internet Speculative Fiction Database (consulté le )
- Ursula K. Le Guin, « La Cité des illusions » () sur le site NooSFere (consulté le ).
- Ursula K. Le Guin (trad. de l'anglais), La Cité des illusions, Paris, Le Livre de poche, coll. « SF » no 7253, , 254 p. (ISBN 2-253-07253-2), p. 227
- Ursula K. Le Guin (trad. de l'anglais), La Cité des illusions, Paris, Le Livre de poche, coll. « SF » no 7253, , 254 p. (ISBN 2-253-07253-2), p. 67