La Calère
Le quartier de La Calère (qui est constitué de la Calère Basse et La Calère Haute) est un quartier populaire proche du vieux port d'Oran, en Algérie, connu essentiellement sous l'appellation espagnole Scalera[3] (son appellation française était la Marine[4]).
La Calère | ||||
Fontaine espagnole édifiée en 1789. L'écusson portait les armes espagnoles de la ville d'Oran « de gueules au lion d'or passant, chargé d'un soleil rayonnant d'or »[2] | ||||
Administration | ||||
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Pays | Algérie | |||
Wilaya | Oran | |||
Commune | Oran | |||
Statut | Quartier | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 35° 42′ 24″ nord, 0° 39′ 20″ ouest | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Le quartier historique et patrimonial
La Calère (en Espagnol Scalera) arrondissement de Sidi El Houari qui est située au pied du Djebel Murdjajo est un quartier construit par les Espagnols au XVIIIe siècle, entre les murailles de la ville et la mer[5]. C'était un ancien quartier de pêcheurs au centre historique et patrimonial d’Oran[6]; en 1980 les autorités l'ont démoli[7].
Historiquement, La Calère (Scalera) est un des premiers quartiers d’El Bahia, après La Blanca (quartier intra-muros au pied du Murdjadjo, et rive gauche de l'oued Rhi), et la Ville nouvelle (à entendre dans le sens historique de Ville nouvelle du XVIIIe siècle) étagée sur la rive droite du ravin[8].
Vie sportive
Le club de football AS Marine d'Oran (ASMO) avait ses bases dans ce quartier. Premier club d'Oran Champion d'Afrique du Nord de Football en 1921, il a disparu en 1962.
Galerie
- Emplacement de La Calère en 2011, vu depuis Santa-Cruz.
Notes et références
- Henri-Léon Fey, cité par Alexandre Pestémaldjoglou, article cité ci-dessous, p. 686
- Henri-Léon Fey, cité par Alexandre Pestémaldjoglou, article cité ci-dessous, p. 686
- « ...ce que l'on appelle toujours la Calère, agglomération qui a conservé, à travers les années - près de deux siècles - son aspect original » Oran et les témoins de son passé, par Eugène Crück - Oran 1959 - p. 155
- ibid. p. 154
- Ce qui subsiste de l'Oran espagnol, par Alexandre Pestémaldjoglou, in Revue africaine 1936 - vol.7911 -p. 677
- Il y avait deux édifices classés monuments historiques: une fontaine espagnole de 1789, date probable de l'urbanisation du quartier, et une posada española, de style andalou espagnol et du XVIIIe siècle selon Alexandre Pestémaldjoglou, construite en 1810 pour le bey Boukabous, puis à usage de bordel au XIXe siècle selon E.Crück - cf. Alexandre Pestémaldjoglou, art. cité p. 677, et Crück, opus cité p. 95-97, p. 101, p. 155-157, plan hors-ouvrage reprenant les monuments historiques d'Oran
- « La Calère était un ancien quartier de pêcheurs au centre historique d’Oran (Merlin, 1963) qu’il a fallu démolir en 1980 à la suite de l’effondrement de quelques habitations et à son état de vétusté quasi général. » Construire en zone à risques, le cas de la Calère à Oran, par Ammara Bekkouche 2007
- E. Crück, opus cité, et Alexandre Pestémaldjoglou, article cité