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La Cage aux folles (pièce de théâtre)

La Cage aux folles est une pièce de théâtre comique écrite par Jean Poiret, mise en scène par Pierre Mondy et représentée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal le . Elle fut jouée près de 2000 fois[1] (et vue par un million de spectateurs) par Jean Poiret et Michel Serrault et adaptée au cinéma en 1978.

La Cage aux folles
Auteur Jean Poiret
Genre Comédie
Date de création en français
Lieu de création en français Théâtre du Palais-Royal
Metteur en scène Pierre Mondy
Rôle principal Michel Serrault (Albin)
Jean Poiret (Georges)
Enregistrement Vidéo
(que partiellement)
Adaptations

Histoire

C'est la pièce L'Escalier du Britannique Charles Dyer, créée en 1966 et adaptée à Paris en 1967, par Paul Meurisse et Daniel Ivernel, puis en 1969 le film du même nom de Stanley Donen, co-scénarisé par Charles Dyer en personne, qui ont inspiré à Jean Poiret l'idée de sa pièce[2]. L'œuvre de Dyer raconte l'histoire d'un couple d'homosexuels vieillissants (joués par Rex Harrison et Richard Burton dans le film), tenant un salon de coiffure à Londres. Ils passent leur temps à se déchirer mais, à la fin du film, il est clair qu'ils s'aiment.

Cependant, en 1959, Michel Serrault et Jean Poiret avaient déjà joué un couple d'homosexuels dans un sketch pour l'émission télévisée La Clé des champs de Pierre Tchernia[3].

Dans la pièce de Jean Poiret, deux homosexuels tiennent un cabaret de danseurs travestis appelé « La Cage aux folles ». Albin fait des scènes de plus en plus fréquentes à Georges. Ce dernier reçoit la visite de Laurent, le fils qu'il a eu à l'occasion d'une liaison hétérosexuelle ; ce dernier lui apprend qu'il va se marier. Le problème : les parents de la fiancée sont très conservateurs, et ignorent tout de la profession et de la vie sexuelle des futurs beaux-parents de leur fille.

Malgré le succès de la pièce ( cinq ans au Théâtre du Palais-Royal, puis deux ans au Théâtre des Variétés avec Michel Roux[4]), elle ne fut jamais filmée en intégralité (l'Institut national de l'audiovisuel ne possède qu’un enregistrement de 65 minutes de la pièce) et aucun producteur français n'accepta de l'adapter sous forme de film, sans doute en raison de son sujet considéré comme scabreux. C'est la raison pour laquelle le film est une production italienne, qui par conséquent emploie de nombreux acteurs italiens en lieu et place de la distribution française de la version théâtrale (Ugo Tognazzi à la place de Jean Poiret par exemple). Le film est pourtant un succès commercial.

La pièce sera reprise en au Théâtre des Variétés avec Michel Roux remplaçant Jean Poiret ; en 1999 au Théatre Mogador, pour 100 représentations de la comédie musicale, adaptée du spectacle de Broadway conçu par Harvey Fierstein et Jerry Herman ; du au au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, avec Christian Clavier et Didier Bourdon.

Pièce originale de 1973 au Théâtre du Palais-Royal

Écrite par Jean Poiret.
Mise en scène de Pierre Mondy.
Décors et costumes d'André Levasseur.
Directeur du théâtre : Jean-Michel Rouzière.

Reprise d'octobre 1978 à février 1980 au Théâtre des Variétés

Reprise de 1999 au Théâtre Mogador

Version de 2010 au Théâtre de la Porte Saint-Martin

Le texte a été actualisé et intègre ainsi des clins d'œil à des personnalités ou des faits contemporains. Durant le spectacle, Christian Clavier fait référence à l'un des personnages qu'il a joué auprès de ses compères du Splendid : Katia le travesti dans Le père Noël est une ordure

Mise en scène de Didier Caron.
Costumes de Mimi Lempicka.

Version québécoise

Cette mise en scène québécoise de Normand Chouinard assisté de Pascale d'Haese dépoussière l'œuvre, qui situe son action en 1965 à Saint-Tropez. Grâce aux deux textes retrouvés, celui de 1972, mais également celui de 1979, qui est le texte tel que Jean Poiret l'avait réécrit après l'avoir joué pendant plusieurs années, avec ses ajouts, ses corrections et ses notes. Il y a été cependant ajouté quelques chansons confiées à Yves Morin et chorégraphiées par Dominique Giraldeau. Présentée au Théâtre du Vieux-Terrebonne du au puis au Capitole de Québec du au avec :

Il existe également une version québécoise datant des années 1980 de Réal Giguère, Georges Carrère et Normand Brathwaite.

Notes et références

  1. lefigaro.fr/
  2. Pierre Mondy, La cage aux souvenirs, Plon, , p. 175
  3. Pierrick Geais, « Pourquoi La Cage aux folles fascine-t-elle autant les Américains ? », vanityfair.fr, 24 octobre 2018.
  4. Jean Poiret, sur Allociné

Voir aussi

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