Accueil🇫🇷Chercher

La Baraque (film, 1945)

La Baraque (en espagnol : La barraca) est un film mexicain réalisé par Roberto Gavaldón, sorti en 1945.

En , le film est inclus dans la liste Ă©tablie par la revue Somos des 100 meilleurs films mexicains de tous les temps[1].

Synopsis

Fin du XIXe siècle, dans la région de Valence en Espagne. Un paysan endetté, l'oncle Barret, perd ses terres et sa maison (la barraca). Désespéré, il finit par assassiner son créancier, don Salvador. Incarcéré, sa famille est disgraciée. Mais, les années suivantes, la propriété n'a pas été cédée car les voisins, demeurés fidèles aux Barret, l'ont interdite. Un jour, pourtant, une famille étrangère contracte un accord avec les héritiers de don Salvador pour s'installer sur ces terres. Batiste Borrull, le nouveau propriétaire, homme tenace et résolu, devra affronter l'hostilité environnante pour défendre son droit à vivre et travailler sur son domaine.

Fiche technique

  • Titre du film : La Baraque
  • Titre original : La barraca
  • RĂ©alisation : Roberto GavaldĂłn
  • ScĂ©nario : Libertad Blasco Ibáñez et Paulino Masip, d'après le roman homonyme de Vicente Blasco Ibáñez, traduit et publiĂ© en français sous le titre Terres maudites (1899).
  • Photographie : Victor Herrera - Noir et blanc 1,37 : 1
  • Musique : FĂ©lix Baltasar Samper, Francisco Gil
  • Montage : Carlos Savage
  • DĂ©cors : Francisco Marco Chillet, Vicente Petit
  • Costumes : Maritza
  • Production : Alfonso Sánchez Tello pour Clasa Films Mundiales
  • Pays d'origine : Drapeau du Mexique Mexique
  • Langue originale : Espagnol
  • DurĂ©e : 118 minutes
  • Date de sortie : au Mexique

Distribution

  • Domingo Soler : Batiste Borrull
  • Anita Blanch : Teresa
  • Amparo Morillo : Roseta
  • JosĂ© Baviera : PimentĂł
  • Luana Alcañiz : Pepeta
  • Manolo Fábregas : Tonet
  • Narciso Busquets : Batistet
  • Manuel Noriega : Tio Tomba
  • JosĂ© Morcillo : don Joaquin

RĂ©compenses

Autour du film

  • Grand professionnel formĂ© Ă  Hollywood, Roberto GavaldĂłn eut « une prĂ©fĂ©rence pour les thĂ©matiques reflĂ©tant les conflits humains dĂ©rivĂ©s des inĂ©galitĂ©s sociales. »[2] La barraca, le premier long mĂ©trage du rĂ©alisateur, en porte la trace. GavaldĂłn transmet « le dĂ©sespoir de personnages dĂ©semparĂ©s en des sĂ©quences Ă©mouvantes : la mort du petit Pasqualet notamment. »[3]
  • Pour tourner ce film, le rĂ©alisateur fit appel Ă  un groupe d'exilĂ©s espagnols. Il dĂ©clara ainsi : « Lorsqu'on me prĂ©senta La barraca, j'ai acceptĂ© sans hĂ©sitation, et par bonheur j'obtins avec ce film un grand succès. Les acteurs Ă©taient Ă  90 % issus de la rĂ©gion de Valence, comme l'Ă©tait aussi le musicien Samper, auteur de la partition du film. J'ai Ă©tĂ© assistĂ© de Tito Davison, qui est intervenu dans l'adaptation avec Libertad elle-mĂŞme, la fille de l'Ă©crivain Vicente Blasco Ibáñez. »[4]. Le film fut louĂ© par la critique de l'Ă©poque et reçut une dizaine de rĂ©compenses.

Notes et références

  1. (es) « Las 100 mejores películas mexicanas en más de un siglo de historia », sur laizquierdadiario.mx
  2. Aurora Chiaramonte in : Le cinéma espagnol d'Antxon Salvador, Gremese, Rome, trad. française : Mélanie Fusaro, 2011.
  3. A. Chiaramonte : op. cité.
  4. in : Cuardenos de la Cineteca Mexico, 1976

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.