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L'Afrique (Delaplanche)

L'Afrique est une sculpture en fonte sur socle couvert réalisée en 1878 par le sculpteur français Eugène Delaplanche, fondue par Antoine Durenne. La statue représente le continent africain de manière allégorique. Elle est actuellement exposée aux côtés de cinq autres statues en fonte de taille similaire representant chacune un des cinq autres continents sur le parvis du musée d'Orsay à Paris.

L'Afrique
Artiste
Date
1878
Type
Sculpture
Technique
Fonte
Dimensions (H Ă— L Ă— l)
210 Ă— 184 Ă— 152 cm
No d’inventaire
RF 3746
Localisation
Parvis du musée d'Orsay, Paris
Coordonnées
48° 51′ 36″ N, 2° 19′ 30″ E
Carte

Histoire

La statue est commandée par l'État français à Delaplanche en 1878 dans le but de décorer la terrasse du palais du Trocadéro en vue de l'exposition universelle se déroulant à Paris cette année là. Elle y restera jusqu'en 1935 (quand le palais est reconstruit pour laisser place au palais de Chaillot), date à laquelle elle est envoyée à Nantes. En 1985, elle est attribuée par le Louvre au musée d'Orsay, qui chargera la fonderie de Coubertin de la restaurer. L'Afrique est à relier à cinq autres statues des autres continents qui étaient toutes disposées au palais du Trocadéro pour l'exposition universelle de 1878[1] - [2].

  • Statue des six continents, esplanade du musĂ©e d'Orsay
    Statue des six continents, esplanade du musée d'Orsay
  • Statue sur l'esplanade du musĂ©e d'orsay avec façade d'immeuble en fond.
    Statue sur l'esplanade du musée d'orsay avec façade d'immeuble en fond.

Description

L'œuvre est une allégorie de l'Afrique incarnée par une femme assise, les seins nus, vêtue d'une robe et coiffée d'un voile. Elle porte des bijoux, une ceinture ; elle tient dans la main gauche un panier contenant des fruits et des légumes[1]. Son pied gauche repose sur une tortue, animal qui aurait pu suggérer à l'époque la fécondité du continent, mais aussi son éveil plus lent[3]. Sur un de ses côtés figurent des imitations de hiéroglyphes fantaisistes. Ces pseudo-hiéroglyphes rappellent l'Égypte antique ; pour le conservateur Jean-Marcel Humbert il est : « intéressant de noter que la prééminence pour le continent africain est habituellement donné à l'Égypte, beaucoup plus rarement comme ici à l'Afrique elle-même »[4].

Notes et références

  1. « Musée d'Orsay: Notice d'Oeuvre », sur www.musee-orsay.fr (consulté le ).
  2. « Statues sur le parvis du musée d'Orsay », sur paris1900.lartnouveau.com (consulté le ).
  3. Dominique Massounie, Béatrice de Andia et Daniel Rabreau, Paris et ses fontaines: de la Renaissance à nos jours, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, (lire en ligne), p. 215.
  4. Jean-Marcel Humbert, L'Égypte à Paris, Paris, Action artistique de la ville de Paris, , 214 p., p. 175.
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