L'Éloge de Florence
L'Éloge de Florence, écrit en 1403 ou 1404[1], est un traité de Leonardo Bruni.
L'Éloge de Florence | |
Auteur | Leonardo Bruni |
---|---|
Date de parution | 1403-1404 |
Description
Sur le modèle de l’Oraison panathénaïque d’Aelius Aristide, Bruni rend hommage à la ville de Florence, pour sa beauté mais surtout pour son amour de la liberté[2], qu'il appelle la libertas fiorentina.
L'ouvrage est rédigé peu après la venue de Manuel Chrysoloras à Florence. Bruni renouvelle le genre littéraire de la laudatio[3], rhétorique particulière inventée en Grèce antique.
Contexte
Au début du XVe siècle, Florence est à son apogée politique : l'empire milanais disparaît à la mort de Visconti en 1402, l'Église catholique est en crise à la suite du Grand Schisme, Gênes et le royaume de Naples subissent tous deux une guerre civile, et Venise n'a pas entamé son expansion en terre ferme[4].
Réception
Le texte est cité au concile de Pise en 1409 et par les podestats, au XVe siècle, lors de leur discours de prise de fonction[5].
Notes et références
- Patrick Gilli, « XVI. Le discours politique florentin à la Renaissance : autour de l'« humanisme civique » », dans Florence et la Toscane, XIVe-XIXe siècles : Les dynamiques d'un État italien, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-2301-2, lire en ligne), p. 323–343
- Clémence Revest, « Les enjeux de la transmission aux origines de l’humanisme : l’exemple de l’Éloge de la ville de Florence de Leonardo Bruni », Questes. Revue pluridisciplinaire d’études médiévales, no 11,‎ , p. 7–16 (ISSN 2102-7188, DOI 10.4000/questes.565, lire en ligne, consulté le )
- Laurence Bernard-Pradelle (traductrice), « Eloge de Florence (1403-1404) », Raisons politiques, no 36,‎ , p. 45-63 (lire en ligne)
- Sandro Landi Jean Boutier. Olivier Rouchon (dir.), Florence et la Toscane, XIVe-XIXe siècles: Les dynamiques d'un État italien, Presses universitaires de Rennes, , 476 p. (lire en ligne)
- (en) J. Hankins, « Rhetoric, History and Ideology : the Civic Panegyrics of Leonardo Bruni », Renaissance Civic Humanism, Cambridge,‎ , p. 145-146