LĂșcio Lara
LĂșcio Rodrigo Leite Barreto de Lara dit LĂșcio Lara est un homme politique angolais nĂ© le Ă CaĂĄla et mort le Ă Luanda. Lara est l'un des fondateurs du Mouvement populaire de libĂ©ration de l'Angola. Il est aussi connu sous le pseudonyme Tchiweka[1].
LĂșcio Lara | |
Fonctions | |
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Président de la république populaire d'Angola (Intérim) | |
â (9 jours) |
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Prédécesseur | Agostinho Neto |
Successeur | José Eduardo dos Santos |
Biographie | |
Nom de naissance | LĂșcio Rodrigo Leite Barreto de Lara |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | CaĂĄla (Angola portugais) |
Date de décÚs | (à 86 ans) |
Lieu de décÚs | Luanda (Angola) |
Nationalité | Angolaise |
Parti politique | Mouvement populaire de libération de l'Angola |
DiplÎmé de | Université de Coimbra |
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Présidents de la République populaire d'Angola | |
Biographie
LĂșcio Rodrigo Leite Barreto de Lara nait Ă CaĂĄla, dans la colonie d'Angola. Il est le fils d'un colon portugais et d'une mĂšre indigĂšne[2] - [3].
Lara fait ses Ă©tudes universitaires Ă Coimbra. Pendant ses Ă©tudes, il rencontre d'autres Ă©tudiants qui deviendront des militants indĂ©pendantistes comme AmĂlcar Cabral, MĂĄrio de Andrade et Marcelino dos Santos. Ă sa sortie de l'universitĂ©, il est enseigne comme professeur de mathĂ©matiques et de physique[2].
En 1957, Lara représente le Movimento Anti Colonial (mouvement anti-colonial, qui regroupe les indépendantistes des colonies portugaises) au 5e congrÚs du Parti communiste portugais. Lors de ce congrÚs le PCP prend pour la premiÚre fois une position officielle pour l'indépendance des colonies portugaises[2].
En 1962, Lara est élu secrétaire à l'organisation du MPLA et définit la politique du MPLA dans un bureau politique divisé par des luttes de pouvoir[2]. Il devient peu aprÚs secrétaire général du mouvement.
L'indĂ©pendance est proclamĂ©e le et Agostinho Neto, le chef du MPLA, est nommĂ© prĂ©sident. Lara est l'un des principaux organisateurs du nouvel Ătat[2].
Ă la mort d'Agostinho Neto, Lara est le plus haut membre du bureau politique et vice-prĂ©sident du MPLA. Il assume donc les fonctions de prĂ©sident du parti, et, par extension, celle de prĂ©sident de la RĂ©publique populaire d'Angola. Il convoque de toute urgence le 11e CongrĂšs du MPLA le , travaillant dur pour l'Ă©lection de JosĂ© Eduardo dos Santos, qui se dĂ©roule le de la mĂȘme annĂ©e. Il refuse toutes les propositions pour prendre effectivement la direction du pays[2] - [4] - [5] - [6] - [7]
Le pays reste en guerre civile avec les attaques de l'UNITA, soutenu par l'Afrique du Sud et les Ătats-Unis. Le MPLA s'Ă©loigne aussi de l'idĂ©ologie communiste que dĂ©fend Lara[2].
Lara est démis de ses fonctions du bureau politique du MPLA en 1985 et quitte le comité central du parti quelques années plus tard[2].
Lara Ă©tait mariĂ© Ă Ruth PflĂŒger (1936-2000), fille d'un couple d'Allemands qui avaient fui le nazisme en s'Ă©tablissant au Portugal[2] - [8].
Il décÚde le [2].
Références
- (en) « Photo album on LĂșcio Lara's background released », ANGOP,
- (en) Victoria Brittain, « LĂșcio Lara obituary », The Guardian,
- (pt) « Angola: LĂșcio Lara foi um artĂfice da luta pela independĂȘncia - MPLA », ANGOP,
- (es) Manuel Ostos, « Lucio Lara, probable sucesor de Agostinho Neto en Angola », sur Elpais.com,
- Angola: HistĂłria polĂtica de LĂșcio Lara lançada em fotobiografia. NotĂcias do Serviço de Apontadores Portugueses. AgĂȘncia Lusa. 2010
- O homem que marcou o destino de Angola. EmĂdio Fernando. Nova Gazeta. 2016
- PatrĂcio BatsĂźkama. O testamento que validou JosĂ© Eduardo dos Santos na presidĂȘncia de Angola em 1979. Revista de HistĂłria da Ăfrica e de Estudos da DiĂĄspora Africana. Sankofa: FCS/Universidade Agostinho Neto, 2014. Vol: 14
- (pt) Joao Stattmiller, « âA mulher Ă© o Ășnico receptĂĄculo que ainda nos resta, onde vazar o nosso idealismo.â - Goethe », Tribuna das Ilhas