LĂ©opold Cassegrain
Léopold Cassegrain, né le à Nantes et mort le à Saint-Sébastien-sur-Loire[1], est un industriel et un homme politique français, maire radical de Nantes de 1929 à 1935.
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Ernest Cassegrain (d) |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de la Légion d'honneur‎ Médaille d'or de la prévoyance sociale (d) Ordre du Mérite agricole Officier de l'Instruction publique Commandeur de 1re classe de l'ordre de Vasa |
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Biographie
Fils de Charles Cassegrain, fondateur de l'entreprise de conserveries Cassegrain[2], et de Clarisse Chaboisseau, Léopold Cassegrain épouse en 1883, à Nantes, Elisabeth Joséphine Babonneau, fille de Pierre Babonneau et d'Elisabeth Giffard.
Il hérite de l'entreprise en 1902, à la mort de son père. Il devient directeur de la Caisse d'épargne de Nantes en 1904.
Il entre en politique comme radical au sein du conseil municipal de Paul-Émile Sarradin en 1900. Adjoint au maire de Gabriel Guist'hau en 1908, puis de Paul Bellamy à partir de 1910, il abandonne en 1911 la gestion de l'entreprise familiale à son cousin et associé Maurice Garnier.
À la suite des élections municipales des 5 et , où la droite obtient de meilleurs résultats que précédemment, il est élu maire le par 19 voix contre 15 à Alexandre Vincent et 1 à Maurice Pinard. Il est d'abord à la tête d'une municipalité de Cartel des Gauches. L'élection complémentaire de pour remplacer Émile Morice[3], décédé, amène l'élection d'Alexandre Fourny[4]. En , les adjoints socialistes (Raoul Chevillard, Eugène Le Roux, Ernest Dalby et Henri Sureau) démissionnent et sont remplacés par des conseillers de droite (Maurice Pinard, Joseph Paris, Abel Durand, François Richard) lors de la séance du .
Son mandat, le premier d'une durée de 6 ans, est marqué par le passage à Nantes du président de la République Gaston Doumergue en .
Il entame une politique active de grands travaux (notamment le comblement des bras de la Loire et le détournement du cours de l'Erdre).
À la suite des élections municipales de 1935, il est remplacé par le socialiste Auguste Pageot. Lui-même ne fait pas partie du nouveau conseil municipal.
Il meurt le dans sa propriété du Fresne-Rond, à Saint-Sébastien-sur-Loire. Il est inhumé le au cimetière Miséricorde[1].
Distinctions et hommages
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (1926)
- Officier de l'Instruction publique
- Ordre du MĂ©rite agricole
- Médaille d'or de la Prévoyance sociale
- MĂ©daille d'or de Nantes (1936)[5]
- Grand officier de l'ordre de Vasa[6]
Une rue de Nantes est baptisée en son honneur à la suite d'une délibération du conseil municipal en date du .
Voir aussi
Bibliographie
- Fernand Soil, Le Livre doré de l’hôtel-de-ville de Nantes, Supplément 3, Imprimerie du Commerce, 1958, pages 61-.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- Nantes Patrimonia : Cassgrain
Notes et références
- « Cassegrain, Léopold Aristide Charles », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Yves Rochcongar, "Capitaines d'industrie à Nantes au XIXe siècle", éditions MeMo, Nantes, 2003
- Père d'André Morice.
- Alexandre Fourny — qui sera par la suite fusillé parmi les 48 otages du 22 octobre 1941 —, socialiste, est élu contre un radical, ce qui provoque des tensions entre les radicaux et les socialistes au sein de la municipalité, origine de la crise de décembre 1931.
- Le Phare de la Loire : 14 octobre 1936 (22 PRES164)
- Le Phare de la Loire : 21 juillet 1931