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LĂ©on Goossens

Léon Goossens est un hautboïste britannique né le à Liverpool et mort à Tunbridge Wells le .

LĂ©on Goossens
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Père
Eugène Goossens (en)
Fratrie
Eugène Goossens
Sidonie Goossens (en)
Conjoints
Lucie Leslie Burrowes (d) (Ă  partir de )
Frances Alice Yeatman (d)
Enfant
Benedicta Eugenia Goossens (d)
Autres informations
A travaillé pour
Instrument
Genre artistique
Distinctions

Biographie

Léon Goossens est le frère du compositeur et chef d'orchestre Eugène Goossens (1893-1962)[1].

Il naît le à Liverpool et fait ses études musicales au Royal College of Music[1].

Comme musicien d'orchestre, il est d'abord hautbois solo de l'orchestre du Queen's Hall, avant d'occuper ce poste dans divers orchestres londoniens, Ă  l'orchestre de Covent Garden, l'Orchestre philharmonique (entre 1932 et 1939) et au Royal Philharmonic Orchestra[1].

Comme pédagogue, Léon Goossens enseigne à la Royal Academy of Music puis au Royal College of Music, où il forme toute une nouvelle génération de hautboïstes britanniques[1].

Comme interprète, à compter des années 1950, il délaisse l'orchestre et se consacre à la musique de chambre. Ses partenaires principaux sont alors George Malcolm et Yehudi Menuhin[1].

Nombre de compositeurs britanniques ont écrit à son intention, à l'instar de Benjamin Britten (Fantaisie pour hautbois et trio à cordes, 1932), Arnold Cooke (Quatuor pour hautbois et cordes), Edward Elgar (Soliloquy pour hautbois et orchestre), Eugène Goossens (Concerto pour hautbois et orchestre, 1930) et Gordon Jacob. Il est aussi le dédicataire du Concerto pour hautbois (1944) de Ralph Vaughan Williams[2].

Léon Goossens est aussi le créateur de plusieurs œuvres, dont Dialogue pour hautbois et piano (1960) de Geoffrey Bush, Interlude pour hautbois et quatuor à cordes de Gerald Finzi (1936), ou la Sonate pour hautbois et piano de Paul Hindemith (1938)[3].

Avec Edwin Roxburgh, il est l'auteur de l'ouvrage Oboe (MacDonald and Jane's, Londres, 1977)[3].

LĂ©on Goossens meurt le [1].

Références

  1. Pâris 2015, p. 377.
  2. Pâris 2015, p. 377-378.
  3. Pâris 2015, p. 378.

Bibliographie

  • Alain Pâris (dir.), Le nouveau dictionnaire des interprètes, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (1re Ă©d. 2004), 1366 p. (ISBN 978-2-221-14576-0).

Liens externes

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