Accueil🇫🇷Chercher

LĂ©on Gauharou

Jean Léon Gauharou (Bourdettes, -Angoulême, ) est un administrateur colonial français.

LĂ©on Gauharou
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  53 ans)
AngoulĂŞme
Nom de naissance
Jean LĂ©on Gauharou
Nationalité
Activité

Biographie

Il fait ses études secondaires à Pau puis apprend la médecine à l'école de médecine de Strasbourg. Devant interrompre ses études à cause de la guerre de 1870, il devient écrivain de marine et se marie à Angoulême en .

Le , il part de Toulon pour la Nouvelle-Calédonie à bord du Néréide et y arrive en octobre. Il y travaille alors comme garde du magasin général de la déportation puis est nommé en 1874 commis au secrétariat colonial. Mais, après l'évasion d'Henri Rochefort, il est révoqué le pour ses opinions républicaines.

Il entre alors comme employé chez un avocat républicain puis est réintégré le comme chef de bureau. Il réalise alors plusieurs grands voyages à cheval à travers la Grande Terre dans le but d'écrire la première Géographie de la Nouvelle-Calédonie.

Président d'une commission visant à favoriser la colonisation libre, il devient secrétaire colonial le . Représentant de la Nouvelle-Calédonie lors de l'Exposition coloniale de Paris en 1889, il est nommé directeur de l'Intérieur à Tahiti en 1891 mais ne s'y rendit jamais. Il occupe alors ce poste à Nouméa. Il est responsable des travaux publics, de l'instruction, de la police, des affaires étrangères, des postes et télégraphes, des contributions, du domaine, de l'enregistrement, de l'assistance publique, de l'agriculture, du commerce, de l'industrie et de la presse et supplée le gouverneur lors de ses absences.

Devenu ainsi un personnage central de la gestion de la colonie, le journal local La Bataille lui attribue le surnom d'« ineffable Léon » qui va lui rester durant deux décennies.

Gouverneur par intérim du au , chevalier de la Légion d'honneur ()[1], membre de l'ordre royal du Cambodge, officier de l'Instruction publique, il fait entrer son fils Émile en 1893 au secrétariat du gouvernement et est mis à la retraite en , le gouverneur, par divergence d'opinion, refusant qu'il le remplace en son absence.

Rentré à Angoulême en 1896, il y finit sa vie le .

Ĺ’uvres

On lui doit de nombreux articles dans des journaux calédoniens comme L'Avenir, La Bataille ou La Vérité ainsi que les ouvrages suivants :

  • GĂ©ographie de la Nouvelle-CalĂ©donie, 1882
  • Rapport Ă  l'effet d'Ă©tudier diffĂ©rentes questions concernant la colonisation libre, 1883
  • GĂ©ographie de la Nouvelle-CalĂ©donie et dĂ©pendances, 1892

Bibliographie

  • La France Australe, (nĂ©crologie)
  • Publications de la SociĂ©tĂ© des ocĂ©anistes no 4, p. 102
  • Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.4, OcĂ©anie, CTHS, 2003, p. 188-189 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Notes et références

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.