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L'Ange des maudits

L'Ange des maudits (titre original : Rancho Notorious) est un film américain réalisé par Fritz Lang en 1952.

L'Ange des maudits

Titre original Rancho Notorious
RĂ©alisation Fritz Lang
Scénario Daniel Taradash
Acteurs principaux
Sociétés de production Fidelity Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Western
DurĂ©e 89 minutes
Sortie 1952

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Un cow-boy, Vern Haskell, traque l'assassin de sa fiancée. Il se fait passer pour un bandit et parvient à pénétrer dans le ranch (baptisé « Chuck-a-Luck ») où se réfugient tous les hors-la-loi du pays. Là, il fait semblant de tomber amoureux de la patronne du ranch, Altar Keane. Après une attaque de banque qui tourne mal, Vern fait arrêter l'assassin qu'il recherche depuis un an. Persuadés que l'assassin a été trahi par Altar Keane, les bandits pensent qu'elle est sur le point de les dénoncer tous. Ils reviennent au ranch pour lui régler son compte.

Fiche technique

Distribution

Acteurs non crédités :

Ă€ noter

  • L'Ange des maudits est le troisième western de Lang, après Le Retour de Frank James (1940) et Les Pionniers de la Western Union (1940).
  • Lang, comme dans tous ses films, raconte ici une histoire de haine et d'amour, de meurtre et de vengeance, finalement de mort.
  • Le film est rythmĂ© par une ballade mĂ©lancolique La lĂ©gende de Chuck-a-Luck (Coup de chance), le nom du ranch.
  • Il est très surprenant d'entendre dans ce film de 1952 une musique ressemblant très fortement Ă  celle de la chanson « Love me tender » d'Elvis Presley et Vera Matson. Il semble s'agir du chant de la guerre de sĂ©cession "Aura Lee (en)"
  • Le film fait l'objet d'une avant-première Ă  Chicago le . Dietrich accepte de participer Ă  ce lancement et de chanter deux chansons, dont une tirĂ©e du film en question. Mais, constatant que la robe du soir d'Elisabeth Arden ne la mettait pas en valeur (« On aurait dit un homard travesti »[1]), sa fille lui suggĂ©ra de procĂ©der Ă  un « changement Ă©clair » dont elle-mĂŞme avait le secret, travaillant dans des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision en direct. « J'appris donc Ă  ma mère le truc de la superposition de costumes et le minutage. Lorsqu'elle apparut sur la vaste scène, elle portait dĂ©jĂ  sous les volumes de son ample jupe les collants noirs et les bottines lacĂ©es du film. Elle sortit en coulisse après sa prĂ©sentation au public, j'arrachai la robe, elle enfila le fond de robe sur lequel tout le costume, emmanchures, plastron, bolĂ©ro et bijoux Ă©taient dĂ©jĂ  cousus, je remontai la fermeture Éclair et, en l'espace de soixante secondes, ce fut la « vraie » Dietrich qui s'avança sur la scène, après avoir mĂ©tamorphosĂ© le gros homard en une pulpeuse reine des entraĂ®neuses ! Dans le public, ce fut le dĂ©lire comme au temps des GIs pendant la guerre. Elle avait gagnĂ© ! » Comme le dit encore sa fille, cela l'amena « Ă  trouver une fois encore la solution qui allait contribuer Ă  l'immense succès qu'elle recueillit Ă  Las Vegas ».

Notes et références

  1. Maria Riva, Marlene Dietrich par sa fille, traduit de l'anglais par Anna Gibson, Anouk Neuhoff et Yveline Paume, Ă©ditions Flammarion, 1993. p. 669.

Liens externes

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