Accueil🇫🇷Chercher

Kolmanskop

Kolmanskop (en allemand : Kolmannskuppe) est un village situé en Namibie dans le désert du Namib à une dizaine de kilomètres de Lüderitz.

Kolmanskop
Kolmannskuppe
Kolmanskop
Panneau à l'entrée de la ville de Kolmannskuppe.
Administration
Pays Drapeau de la Namibie Namibie
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 26° 42′ 00″ sud, 15° 13′ 59″ est
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Namibie
Voir sur la carte administrative de Namibie
Kolmanskop

    Après avoir été un site prospère d'extraction de diamants, le lieu est devenu un village fantôme, envahi par le sable du désert du Namib. L'exploitation diamantifère se poursuit cependant. Quelques mineurs y travaillent et utilisent encore certaines infrastructures comme le théâtre ou la salle de jeu.

    Histoire

    Kolmanskop a Ă©tĂ© fondĂ© Ă  la fin du XIXe siècle par des colons allemands. Bâtie en 1908, la ville a connu une prospĂ©ritĂ© fulgurante grâce Ă  l'exploitation du diamant. Elle a atteint son apogĂ©e en 1920 puis s'est Ă©teinte doucement au cours du XXe siècle. Durant sa pĂ©riode d'opulence, Kolmanskop importait l'eau potable depuis Le Cap en Afrique du Sud, distante de plus de 1 000 kilomètres. En dĂ©pit de l'environnement hostile, jusqu'Ă  400 personnes y ont vĂ©cu. De majestueuses maisons en pierre y ont Ă©tĂ© bâties sur le modèle allemand. L'hĂ´pital de Kolmanskop, aujourd'hui en ruine, a Ă©tĂ© le premier hĂ´pital d'Afrique Ă©quipĂ© d'une machine Ă  rayon X au dĂ©but du XXe siècle, essentiellement pour vĂ©rifier si les mineurs n'avaient pas avalĂ© des diamants[1]. Les derniers habitants sont partis dans les annĂ©es 1960.

    Kolmanskop est devenue une attraction touristique majeure du sud de la Namibie[2].

    La ville dans les arts

    Le lieu a fait l'objet de photos de Helga Kohl, présentées dans plusieurs expositions dans des lieux tels que Musée national d'Art africain de Washington, et dans des rencontres photographiques et festivals, comme les Rencontres africaines de la photographie en 2007, à Bamako[3]. En 2011, Reinhild Dettmer-Finke a réalisé un documentaire coproduit par ZDF et Arte intitulé Kolmanskop – A Diamond Ghost Town in Namibia.

    En 2020 sort le 4e album du projet musical australien Tame Impala, The Slow Rush, dont la photo ornant la pochette (œuvre du photographe Neil Krug et de Kevin Parker) représente une maison envahie par le sable située à Kolmanskop[4].

    • Bâtiments abandonnĂ©s Ă  Kolmanskop
    • Maisons abandonnĂ©es.
      Maisons abandonnées.
    • Maisons abandonnĂ©es.
      Maisons abandonnées.
    • Fabrique de glace.
      Fabrique de glace.
    • Une maison envahie par le sable.
      Une maison envahie par le sable.
    • Les couloirs de l'hopital de Kolmanskop envahis par le sable.
      Les couloirs de l'hopital de Kolmanskop envahis par le sable.
    • Kolmanskop
    • Vue aĂ©rienne de la ville fantĂ´me.
      Vue aérienne de la ville fantôme.
    • Maison du directeur de la mine.
      Maison du directeur de la mine.
    • Chambre Ă  coucher.
      Chambre Ă  coucher.
    • Salle de gymnastique.
      Salle de gymnastique.
    • Timbre d'Afrique du Sud-Ouest allemande ; le cachet de la poste indique « Kolmannskuppe 1912 ».
      Timbre d'Afrique du Sud-Ouest allemande ; le cachet de la poste indique « Kolmannskuppe 1912 ».
    Image panoramique
    Panoramique autour de Kolmanskop et LĂĽderitz

    Notes

      Références

      1. En Namibie, aucun diamant ne leur Ă©chappe - Invitation au voyage. Arte, 9 juin 2021.
      2. (en) « Kolmanskop - Lüderitz - Namibia », sur kolmanskuppe.com (consulté le ).
      3. Erika Nimis, « Helga Kohl », dans Luce Lebart et Marie Robert (dir.), Une histoire mondiale des femmes photographes, Éditions Textuel, , p. 332
      4. (en) « Creating the artwork for Tame Impala's The Slow Rush », sur Creative Review, (consulté le )

      Annexes

      Bibliographie

      • Aude de Tocqueville et Karin Doering-Froger, Atlas des citĂ©s perdues, Paris, Arthaud, , 143 p. (ISBN 978-2-08-131468-9), p. 20

      Liens externes

      Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.