Kobayashi Kiyochika
Kobayashi Kiyochika (小林 清親) (né le et mort le ) est un artiste japonais du style ukiyo-e durant l'ère Meiji.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 68 ans) Tokyo-fu |
Période d'activité |
- |
Nom dans la langue maternelle |
小林清親 |
Nationalité | |
Activités | |
Maîtres |
Kawanabe Kyōsai, Shimooka Renjō, Awashima Chingaku (d), Shibata Zeshin, Charles Wirgman |
Mouvement |
Biographie
Kiyochika est surtout connu pour ses dessins de scènes des environs de Tokyo qui reflètent la transformation due à la modernité. Il est décrit comme « le dernier maître important de l'ukiyo-e et le premier artiste remarquable du Japon moderne »... [ou, peut-être] une survivance anachronique d'un temps éloigné, un héros mineur dont les efforts pour adapter l'ukiyo-e au monde nouveau du Japon Meiji ne furent pas suffisants »[1].
Fils d'un officiel du gouvernement, Kiyochika est fortement influencé par l'art occidental qu'il étudie auprès de Charles Wirgman[2]. Nombre de ses travaux sont également imprégnés de la gravure, de la lithographies et des photographies occidentales qui se généralisent au Japon durant l'ère Meiji. Kiyochika étudie aussi l'art japonais auprès des grands artistes que sont Kawanabe Kyōsai et Shibata Zeshin[3].
Ses estampes sur bois se distinguent de celles du début de la période Edo puisqu'il y incorpore non seulement des styles mais aussi des thèmes occidentaux lorsqu'il représente l'introduction à Tokyo d'éléments tels que des voitures à chevaux, les tours horloge et les chemins de fer[3]. Ses estampes montrent l'influence considérable des paysages de Hokusai et de l’œuvre de Utagawa Kuniyoshi, mais l'influence occidentale n'en est pas moins indiscutable. Pour l'essentiel, ce sont des images beaucoup plus sombres et qui partagent de nombreuses caractéristiques avec les lithographies et gravures occidentales de l'époque.
Ses estampes sont imprimées principalement de 1876 à 1881 ; toute sa vie, Kiyochika continue à publier des impressions ukiyo-e mais il crée aussi de façon intensive des illustrations et des esquisses pour les journaux, les magazines et les livres. Il produit également un certain nombre d'estampes représentant des scènes de la guerre sino-japonaise et de la guerre russo-japonaise[3], parfois caricaturales ou humoristiques.
Bibliographie
- Boscaro, Andrea; Franco Gatti and Massimo Raveri. (1990). Rethinking Japan: Literature, Visual Arts & Linguistics. New York: St. Martin's Press. (ISBN 0-312-04819-X, 978-0-312-04819-8, 0-312-04820-3 et 978-0-312-04820-4); OCLC 21523936
- Richard Douglas Lane. (1978). Images from the Floating World, The Japanese Print. Oxford: Oxford University Press. (ISBN 0-19-211447-6 et 978-0-19-211447-1); OCLC 5246796
- Merritt, Helen and Nanako Yamada. (1995). Guide to Modern Japanese Woodblock Prints, 1900-1975. Honolulu: University of Hawaii Press. (ISBN 0-8248-1732-X, 978-0-8248-1732-9, 0-8248-1286-7 et 978-0-8248-1286-7); OCLC 247995392
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Galerie nationale de Finlande
- Musée d'Orsay
- (en) Art Institute of Chicago
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) Grove Art Online
- (en) Musée d'art Nelson-Atkins
- (en) MutualArt
- (en) National Gallery of Victoria
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Shizuoka Prefectural Museum of Art
- Sino-Japanese War print exhibition at MIT
- (en) Kobayashi's War sur le site MIT Visualizing Cultures
- Plus de 1500 reproductions de cet artiste sur ukiyo-e.org (consulté le 24/06/2014)
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kobayashi Kiyochika » (voir la liste des auteurs).
- Lane, p. 193.
- Boscaro, Andrea et al. (1995). Rethinking Japan: Literature, Visual Arts & Linguistics, p. 135. sur Google Livres
- Merritt, Helen et al. (1995). Guide to Modern Japanese Woodblock Prints, 1900-1975, p.71. sur Google Livres