Kimia Alizadeh

Médaillée d'or lors des championnats du monde junior disputés en mars 2014 à Taipei, Kimia Alizadeh est désignée port-drapeau de son pays lors des Jeux olympiques de la jeunesse de la même année à Nankin[1]. Lors des compétitions de Taekwondo, elle remporte la médaille d'or face à la Russe Yulia Turutina en moins de 63 kg[2]. L'année suivante, elle est médaillée de bronze lors des championnats du monde de Tcheliabinsk, devenant la première Iranienne à remporter une médaille mondiale en taekwondo : lors de cette compétition, où elle combat en moins de 57 kg, elle élimine la championne olympique en titre, la Galloise Jade Jones en quart de finale, puis est battue par la Japonaise Mayu Hamada, obtenant la médaille de bronze[3].

Podium des Jeux olympiques 2016.

Lors des Jeux olympiques d'été de 2016 de Rio de Janeiro, elle est le porte-drapeau pour l'Iran[4] - [5]. Lors des compétitions de taekwondo, elle est éliminée par l'Espagnole Eva Calvo en quart de finale, puis s'impose lors des repêchages face à Phannapa Harnsujin et Nikita Glasnović pour obtenir une médaille de bronze. Elle est ainsi la première femme à remporter une médaille olympique pour l'Iran[6].

Lors des mondiaux 2017 de Muju, elle obtient la médaille d'argent des moins de 62 kg, battue par la combattante de Côte d'Ivoire Ruth Gbagbi[7].

Elle annonce le 11 janvier 2020 sur son compte Instagram avoir quitté définitivement l'Iran. Elle explique qu'elle n'en peut plus de l'« hypocrisie » d'un système qui, selon elle, utilise ses performances sportives à des fins politiques et ne fait que les « humilier »[8].

Elle fait partie de l'équipe olympique des réfugiés aux Jeux olympiques d'été de 2020 annoncée par le Comité international olympique le 8 juin 2021[9].

Lors des Championnats d'Europe 2022 à Manchester, elle remporte la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 62 kg.

• Ressources relatives au sport :
  • Taekwondo Data
  • (en) Olympedia