Kim Jeong-hwan

Kim Jeong-hwan est né le 22 janvier 1954 à Séoul. Il est diplômé en 1980 de l'université nationale de Séoul en langue anglaise. Il fait ses débuts littéraires durant l'été 1980[2], avec la publication de six poèmes, dont Mapo, dans la revue Création et Critique(Changjak-gwa bigpyeong)[1].

Le premier recueil de poèmes de Kim Jeong-hwan, Une chanson qui ne peut être effacée (Jiulsu eomneun norae) dépeint les souffrances et les tourments d'un intellectuel brimé et censuré sous la dictature militaire au début des années 1980. Sa poésie n'est pas une attaque frontale et directe du gouvernement en place à l'époque, mais une manière de témoigner de l'empathie et du réconfort envers les personnes laissées pour compte ou écrasées. Ces récits sont ainsi avant tout teintés de politique ; il attache une importance particulière à dénoncer les méfaits et les influences des politiques dictatoriales sur la vie des plus faibles[1].

• 마포, 강변동네에서, Mapo, village au bord du fleuve (1980)
• 지울수없는 노래, Une chanson qui ne peut être effacée (1982)
• 사랑노래, Chanson d'amour (1984)
• 좋은 꽃, Une fleur que j'aime (1985)
• 우리 노동자, Nous, les ouvriers (1989)
• 기차에 대하여, À propos des trains (1990)
• 하노이서울시편, La poésie de Hanoi-Séoul (2003)

• 2007 : Prix littéraire Baekseok
• 2009 : Prix du Bel auteur (Areumda-un jakga sang)

• Keul Madang