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Kenji Hatanaka

Le major Kenji Hatanaka (畑䞭恄äșŒ, Hatanaka Kenji), nĂ© le et mort le , est un soldat japonais et un des principaux conspirateurs du plan visant Ă  s'emparer du palais impĂ©rial et empĂȘcher la diffusion du discours de capitulation de l'empereur Hirohito destinĂ© Ă  mettre un terme Ă  la Seconde Guerre mondiale[1].

Kenji Hatanaka
Major Kenji Hatanaka
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  33 ans)
Tokyo
Nom dans la langue maternelle
畑䞭恄äșŒ
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit

CarriĂšre militaire

Hatanaka sert dans la section des affaires militaires du ministĂšre japonais de la guerre Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale. En tant que co-dirigeant d'un groupe d'officiers japonais dĂ©terminĂ©s Ă  empĂȘcher l'acceptation de la dĂ©claration de Potsdam et donc la reddition du Japon, Hatanaka tente un coup d'État les 14 et . AprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă  obtenir le soutien du ministre de la guerre, le gĂ©nĂ©ral Korechika Anami[2]. Hatanaka s'organise avec un certain nombre d'autres officiers et rĂ©ussit Ă  occuper le palais impĂ©rial et l'Agence impĂ©riale.

Ayant encore besoin d'un soutien de haut niveau pour sa cause, il tente de faire appel au gĂ©nĂ©ral Takeshi Mori, commandant de la premiĂšre division des gardes de l'armĂ©e impĂ©riale japonaise. Mori ne s'engage pas et Hatanaka, frustrĂ©, tire et le tue[3]. Hatanaka et ses hommes passent ensuite plusieurs heures Ă  chercher l'enregistrement qui a Ă©tĂ© fait du discours de l'Empereur annonçant la capitulation du Japon, discours destinĂ© Ă  une diffusion publique. AprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă  localiser les enregistrements, il occupe le bĂątiment de la NHK dans une derniĂšre tentative d'empĂȘcher la radiodiffusion du discours. Cependant, toujours sans soutien de haut niveau et sans les enregistrements, Hatanaka abandonne son coup aprĂšs avoir reçu du quartier gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e du district de l'Est des ordres directs pour ce faire[4].

AprĂšs l'Ă©chec du coup d’État, Hatanaka se rend sur la place faisant face au palais impĂ©rial. Avec l'autre conspirateur, le lieutenant-colonel Jirƍ Shiizaki, il se suicide par balle. Dans la poche de Hatanaka se trouve son poĂšme d'adieu : « Je n'ai rien Ă  regretter maintenant que les sombres nuages ont disparu du rĂšgne de l'empereur »[5].

Notes et références

  1. Hoyt, 1986, pp. 409
  2. Toland, 1970, pp. 1023–1024
  3. Toland, 1970, pp. 1043
  4. Toland, 1970, pp. 1051
  5. Toland, 1970, pp. 1052

Bibliographie

Voir aussi

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